Joseph Mba Ella, gabonais, a été interpellé, le mardi 4 mai écoulé, en possession de cinq (5) pointes d’ivoire d’éléphant, sectionnées en 14 morceaux enfouies dans son sac à dos, par les agents de la Direction générale des recherches (DGR), à Oyem, la capitale provinciale du Woleu-Ntem (Nord), a-t-on appris ce jeudi de sources autorisées.
Les agents de la Direction générale des recherches (DGR), ont saisi, le mardi 4 mai écoulé, cinq (5) pointes d’ivoire à Oyem. Cette arrestation fait suite à une information, parvenue aux agents de la DGR, relative à une vente illicite d’ivoire dans un quartier de la commune
“Les enquêteurs ont ouvert une procédure pour freiner cette affaire. Ainsi, Une équipe conjointe, composée des agents de ladite unité et des Eaux et Forêts avec l’appui des membres de l’ONG Conservation Justice, va se rendre sur les lieux indiqués afin de mettre la main sur la personne soupçonnée de trafic d’ivoire”, a déclaré un agent proche du dossier.
Il s’agit de monsieur Joseph Mba Ella, de nationalité gabonaise et âgé d’une cinquantaine d’années, qui a été appréhendé avec lesdites pointes d’ivoire d’éléphant, sectionnées en 14 morceaux, qu’il détenait dans son sac à dos de couleur noire.
Quelques minutes après, le présumé trafiquant sera conduit immédiatement au poste puis gardé à vue dans les locaux de la DGR.
Le prévenu sera présenté devant la formation spéciale du Parquet de Libreville pour répondre des faits de détention et de tentative de vente d’ivoire qui lui sont reprochés. Il risque jusqu’à 10 ans de prison conformément à l’article 388 du code pénal.
Le trafic d’ivoire représente un grand risque de disparition pour l’éléphant, une espèce qui se reproduit lentement. «Les éléphants vivent généralement en grands troupeaux, constitués de femelles et de leurs petits. La femelle porte son petit dans son ventre pendant près de deux ans (entre 20 et 22 mois), avant de le mettre au monde», indique l’encyclopédie Wikipédia. Ce rythme de reproduction pourrait être encore plus lent si le braconnage et le trafic d’ivoire sont toujours pratiqués.
Chancelle BIKET ONANGA
Commentaires