Au cours de son traditionnel point de presse qui a eu lieu ce lundi 1er mars au palais présidentiel, le porte-parole de la présidence de la République a indiqué que le Gabon s’attèle à rendre effectif son programme de vaccination contre la Covid-19.
Confrontée à une seconde vague de contamination à la Covid19 encore plus virulente que la première, la quasi-totalité des pays du monde s’est lancée depuis le début de l’année dans la course au vaccin contre la pandémie de la Covid-19.
Le Gabon n’est pas en reste. Egalement engagé dans cette quête qui vise à protéger la population et à sauver un maximum de vies, notre pays, qui est également membre du mécanisme COVAX (mécanisme international crée par l’OMS afin de permettre à de nombreux pays pauvres et en développement d’accéder aux vaccins anti-Covid), est à pied d’œuvre pour assurer une couverture vaccinale nationale contre le coronavirus.
D’où les négociations engagées par le Gabon avec les autorités russes. La semaine dernière d’ailleurs, notre pays a enregistré le vaccin Spoutnik-V, dont l’efficacité, selon les tests internationaux réalisés, prouvent qu’il est efficace à près de 92 %. Avec les autorités chinoises, un pré-accord a même déjà été conclu pour la livraison prochaine de 100 000 doses de vaccins synopharm.
Si les accords sont en phase d’être définitivement actés entre le pays et ses différents partenaires extérieurs, le Gabon s’active progressivement à concrétiser son plan de couverture de vaccination national. Notamment en termes de logistique.
« Sur le plan logistique, tout est pratiquement en place pour que, sur l’ensemble du territoire, tous ceux qui le souhaitent puissent bénéficier du vaccin à commencer par les publics prioritaires (les personnes âgées et celles souffrant de pathologie notamment NDLR), a déclaré le porte-parole de la présidence de la République Jessye Ella Ekogha, au cours de cette rencontre avec la presse. Non sans préciser que la vaccination n'est pas obligatoire, et que le gouvernement va mener une campagne de sensibilisation à travers le pays.
Face au nombre de cas actifs qui approchent dangereusement les 1 500, et un taux de contaminations désormais de l’ordre 4%, contre 0,4% en décembre dernier, et faceà l’explosion du nombre de cas d’hospitalisation et de réanimation, le conseiller d’Ali Bongo Ondimba a également appelé les uns et les autres à une prise de responsabilité. Mais surtout à l’observation stricte des mesures barrières, la meilleure arme du moment, en attendant l’arrivée des premières doses de vaccin.
La rencontre qui a eu lieu seulement quelques heures après que le bureau du Sénat ait accordé à sa confiance au Dr Milebou Aubusson, a également été l’occasion pour Jessye Ella Ekogha de dévoiler les critères qui ont motivés la nomination des 15 sénateurs par le Chef de l’Etat.
Il citera entre autres, la compétence, la représentation territoriale, la parité, l’équilibre entre jeunesse et expérience. En plus du respect du vote lors des dernières élections sénatoriales.
Selon le conférencier, ces derniers disposent en effet d’une expertise certaine dans un ou des domaines variés. Le deuxième critère a fait en sorte que chaque province dispose aujourd’hui d’au moins un nouveau sénateur, en fonction de leur poids.
Concernant la parité, 7 femmes sont en effet été nommées sur 8 hommes. De même que certains sénateurs sont très expérimentés ; d’autres sont plus jeunes. C’est le cas notamment de Steeve Nzegho Dieko ou encore Rosine Mawanga.
Au sujet du dernier critère, c’est le respect du vote lors des dernières élections sénatoriales qui a primé, selon le conseiller du chef de l’Etat. Des nominations qui ont pour leitmotiv de donner davantage de qualité au travail exécuté par le Parlement, a-t-il conclu ce sujet.
Désiré MENZOUGHE
Commentaires