OYEM, 22 octobre 2025 (AGP) – Après le lancement officiel des activités vaccinales intensifiées de lutte contre les maladies évitables par la vaccination et la diphtérie, en faveur des enfants de 0 à 14 ans et des femmes enceintes, entamé hier mardi, dans la province du Woleu-Ntem, les équipes de vaccination poursuivent l’opération dans les zones les plus reculées de la province à la rencontre des populations cibles, a constaté l’Agence gabonaise de presse.
Les villages Elop et le camp forestier de Bordamur dans le département du Woleu, Belleville, Okala, etc., dans le département de l’Okano, ou encore Elarmitang, un village Baka du Haut-Ntem, ont été les premiers recevoir les équipes de vaccination. L’objectif étant d’atteindre toutes les personnes éligibles à la vaccination, même dans les zones les plus difficiles d’accès.
« Nous sommes actuellement dans le canton Ellelem, précisément à la base-vie de Bordamur. Hier, j’étais dans le canton Woleu. Aujourd’hui, je suis ici, pendant que d’autres équipes interviennent dans différents cantons et villages de la province. Ce rythme sera maintenu jusqu’à la fin des cinq jours de campagne », a indiqué le Dr Davain Ella Nkoghe, superviseur des équipes de vaccination.
Cependant, les équipes font face à certaines résistances. « Les parents se montrent parfois réticents, mais nous faisons un travail de sensibilisation pour les convaincre. Au départ, la mobilisation était timide, mais l’adhésion s’améliore progressivement », a précisé le Dr Ella Nkoghe.
Deux jours après le lancement, la campagne se montre la bienvenue. À Elop, une vaccinatrice a notamment rapporté le cas d’un bébé de 12 mois qui n’avait encore reçu aucun vaccin depuis sa naissance.
« L’enfant possède un carnet de santé, mais il est pratiquement vide. Nous allons évaluer les vaccins qu’il peut encore recevoir pour rattraper ce retard », a-t-elle confié.
Face à ce cas qui n’est pas isolé, les autorités sanitaires appellent les parents établis dans ces zones à se mobiliser massivement afin de faire vacciner leurs enfants et combler les retards. Ils indiquent que la lutte contre la diphtérie et les autres maladies évitables reste une priorité de santé publique, en particulier dans les zones rurales.
JM/SMM/WM/AGP

Commentaires