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749 actes de naissance aux enfants apatrides de Ntoum et du Komo Mondah

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Les bénéficiaires de ces actes de naissance posant pour la postérité.

Ntoum, 13 Octobre (AGP) – Au total, 749 enfants de la commune de Ntoum et du Komo Mondah qui, à travers le programme conjoint Citoyenneté et Protection Sociale, ont reçu leurs actes de naissance, ce jeudi 13 octobre au cours d’une cérémonie officielle de distribution et d’enrôlement à la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale (CNAMGS) dans la commune de Ntoum, en présence du représentant de l’UNICEF, des autorités politico administratives de cette localité. 

Ces enfants apatrides de la commune de Ntoum ont reçu leurs actes de naissance et leurs récépissés d’immatriculation à la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale (CNAMGS) des mains de Jean Noël Biyogo Obame, directeur de cabinet du ministre de la Santé et des Affaires sociales, représentant le ministre de tutelle, Dr Guy Patrick Obiang Ndong empêché.

Pour le maire de la commune de Ntoum, Juste Parfait Biyogo O’togo, cette cérémonie est le couronnement des efforts consentis par le Fonds des Nations-Unies pour l’Enfance (UNICEF) et les plus hautes autorités du pays.

« En effet, dans ses missions régaliennes de protection et de l’éducation des enfants, l’UNICEF appuie l’État gabonais dans les neuf (9) provinces pour rétablir les actes de naissance des enfants qui en sont dépourvus« , a-t-il déclaré.

Pour sa part, le représentant du ministre de la Santé et des Affaires sociales, Jean Noël Biyogo Obame a rappelé l’engagement des plus hautes autorités, en tête desquelles le chef de l’État Ali Bongo Ondimba et le Gouvernement gabonais, dans un vaste chantier de régularisation de la citoyenneté des enfants dits apatrides en leur facilitant l’accès à la naissance, ainsi que leur enrôlement à la CNAMGS, afin d’assurer une protection sociale à toute la population gage de sa vision de justice sociale et de l’égalité des chances.

« Ces enfants, parce que ne possédant aucun document officiel, du fait généralement du défaut d’enregistrement de leur naissance pour des raisons diverses, sont victimes de nombreuses discriminations, notamment, le refus d’accès aux soins de santé et à l’éducation. Ainsi, sans existence juridique, ces enfants se retrouvent exclus des opportunités économiques et sociales offertes par l’Etat à sa population« , a-t-il souligné.

Pour lui, cette situation a permis au gouvernement de rallonger le délai légal de déclaration de naissance dans le nouveau Code Civil qui est passé de trois (3) jours à quinze (15) jours en zone urbaine et à trente (30) jours en zone rurale.

« La régularisation des situations administratives des bénéficiaires d’aujourd’hui consacre leur passage d’enfants entièrement à part à celui de citoyens à part entière« , a-t-il dit.

Rappelons que cette campagne a été lancée depuis le mardi 10 mai 2022, à l’Hôtel de Ville de Libreville. Après les villes de Libreville, Akanda, Owendo et Kango, le tour est revenu aux enfants apatrides de la commune de Ntoum.

WEM/CBO/FSS

Chancelle BIKET ONANGA

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