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4e congrès de la communauté musulmane du Gabon : les travaux restitués au comité d’organisation

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Les commissions thématiques mises en place pour le 4e congrès de la communauté musulmane du Gabon se sont retrouvées ce mercredi 09 février 2022 pour la plénière des travaux préparatoires, à la grande salle polyvalente de la mosquée centrale de Libreville qui abrite les assises depuis le 31 janvier dernier.

Au cours de cet exercice de plénière, les présidents ou vice-présidents représentant les cinq commissions thématiques ont tour à tour fait lecture de leurs rapports des travaux devant le bureau du comité d’organisation. C’était en présence d’un parterre de participants des différentes commissions thématiques et sous-commissions, avant la phase des questions-réponses.

La commission « Gouvernance des institutions du Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon » a tenu à considérer ces notions du seul point de vue pratique, pour les limiter à la demande de la Oummah (communauté musulmane) de disposer d’un cadre institutionnel suffisamment fort, totalement engagé dans la condition sociale de tous les musulmans sans exclusivité, investi de la légitimité consacrée par l’adhésion de ses membres et des moyens matériels suffisants.

Ainsi, trois thématiques ont particulièrement retenu l’attention des commissaires, et ont fondé leur appréciation. Il s’agit du management des ressources humaines, de la problématique des valeurs islamiques et du fonctionnement des organes. Pour la commission juridique, le programme de travail était axé sur l’examen des textes existants, des projets de textes élaborés par le bureau du CSAIG ainsi que l’élaboration d’autres projets de textes, entre autres : la charte de la communauté musulmane du Gabon; la décision portant organisation et fonctionnement du CSAIG; la décision portant réglementation des mosquées; la décision portant statut des Imams; le règlement intérieur du CSAIG etc.

Concernant la commission mémorandum de propositions contributives des théologiens à la gouvernance et au développement de l’islam au Gabon, les commissaires ont tenu compte des principes de l’islam, des lois qui régissent le pays et des réalités sociologiques. Les objectifs clés visent à prendre en compte : les critiques objectives des théologiens dans leur ensemble en matière de gouvernance de l’islam au Gabon; les vœux des imams et prédicateurs au sujet de la prédication; les ambitions des religieux concernant l’expansion de l’islam; les préoccupations de l’ensemble des musulmans sur la qualité des bâtiments abritant les bureaux du CSAIG et de la direction nationale de l’Enseignement privé islamique.

À la commission financement de l’islam au Gabon, les commissaires ont eu pour mission de mener une réflexion sur la mobilisation des ressources non seulement suffisantes, mais également pérennes. Ils ont examiné les sources de revenus locales et extérieures dont pourra disposer le CSAIG, puis mis en place un système de gestion de projets d’investissement et d’accompagnement des entreprises des membres de la communauté musulmane du Gabon.

Pour terminer, la commission Affaires sociales et culturelles a tenu compte des préoccupations de la communauté, des réalisations antérieures du CSAIG et des programmes mis en œuvre par le gouvernement (en rapport avec la thématique de cette commission) pour l’élaboration du Plan stratégique. La stratégie d’intervention retenue à cet effet est : le plaidoyer, la communication interpersonnelle et de masse, la gestion des programmes axée sur les résultats attendus ainsi que le suivi et évaluation.

« Nous nous sommes retrouvés cet après-midi avec toutes les commissions thématiques du congrès pour la restitution des travaux de réflexions. Ces travaux sont des idées pluralistes qui se sont choquées et entrechoquées entre les commissaires. Nous allons soumettre ces documents que nous avons reçu aux congressistes« , a fait savoir le vice-président du comité d’organisation, Ibrahim Ibinga.

Exprimant son satisfecit au nom du comité, le vice-président a reconnu que les travaux préparatoires débattus autour du thème central « Le défi de et du développement de l’islam dans un contexte sociologique gabonais » se sont bien déroulés, tout en affirmant qu' »il n’y a pas eu, en aucun moment, une influence ou une question tabou lors de ces assises. J’en sors moi-même déjà heureux, parce que que je n’ai été moi-même influencé par qui que ce soit« , a déclaré Ibrahim Ibinga.

Par conséquent, il a tiré un chapeau particulier aux plus hautes autorités qui n’ont influencé aucun membre, « puisque nous n’avons pas eu quelqu’un qui a rapporté un quelconque propos ou un avis tendant à discréditer le travail fait dans toutes les commissions« , a-t-il dit.

Chancelle BIKET ONANGA

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