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L’Aïd el Kebir commémorée sous le sceau de la paix

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La communauté musulmane du monde a commémoré, ce samedi 09 juillet 2022, la fête de l’Aïd el Kébir, encore appelée “Fête du sacrifice ». Un événement religieux pour les musulmans qui marque la fin du pèlerinage à la Mecque (HAJJ). C’est un moment de partage et de transmission de vœux et partage de présents.

En une seule journée, des milliers de musulmans ont commémoré cette grande fête de sacrifice. À la mosquée Hassan II de Libreville, plusieurs musulmans ont effectué le déplacement pour la Grande prière, dirigée par l’Imam adjoint Tidjani Babagana. Une prière qui s’est déroulée dans une ambiance de recueillement.

Le sermon de l’Imam adjoint a été orienté vers la pratique de la paix. Il a ainsi appelé les frères de sa communauté à pratiquer le pardon. Il est également revenu sur l’importance de cette fête pour les croyants musulmans et a rappelé la signification de cette commémoration.

Après ce sermon, l’Imam Ismaël Océni Ossa a ainsi sacrifié un bœuf au nom d’Allah pour perpétuer l’acte sacrificiel d’Ibrahim, le père des croyants.

«Dans de pareilles circonstances, mon message c’est le pardon, l’acceptation de l’autre, le partage, l’amour, la solidarité, la fraternité islamique et humaine que nous exigent les versets coraniques et citations prophétiques. Nous invitons les uns et les autres à la vigilance, compte tenu des réalités sanitaires actuelles de notre pays, la recrudescence des cas Covid-19. Nous interpellons chacun à nous protéger et à respecter les mesures barrières», a indiqué l’Imam Ismaël Océni Ossa, Président du Conseil Supérieur des Affaires Islamiques du Gabon (CSAIG).

L’Aïd el Kébir rappelle la soumission d’Ibrahim à Dieu, lorsque celui-ci lui avait demandé de sacrifier son fils, Ismaël. Le prophète Ibrahim accepta cet impératif divin, mais, au dernier moment, l’archange Gabriel était apparu et lui envoya un mouton qu’il sacrifia à la place de son fils.

Pour perpétuer cet acte, chaque musulman ayant les moyens, doit tuer un mouton le jour de la fête, après la prière et une fois que l’imam a sacrifié le sien. Une fois égorgé d’un couteau tranchant, comme ce fut le cas à la mosquée Hassan II, l’animal sacrifié doit être divisé en trois parties : la première pour la consommation du jour, la deuxième pour ceux qui n’ont rien et la dernière pour le lendemain ou les jours qui suivent. Aucune partie ne doit être gaspillée et tout doit être consommé ou offert.

TYM/AGP-Libreville

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