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Le Gabon célèbre la Journée mondiale de la liberté de la presse en différé

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Les festivités liées la célébration en différé de la Journée mondiale de la liberté de la presse ont donné lieu, ce jeudi 7 juillet à Libreville, à des échanges poignants sur le métier de journaliste au Gabon, ses forces et ses faiblesses.

C’est dans une salle de conférence de l’hôtel Boulevard (situé à Acaé) qui a refusé du monde que la célébration officielle de la Journée mondiale de la liberté de la presse s’est déroulée au Gabon. C’était en présence d’un parterre de personnalités, dont le ministre de la Communication, Pascal Houangni Ambouroue, et des membres des corps constitués et organisations internationales.

Trois thématiques ont principalement été débattues tout au long de cette 29 édition de la Journée de la liberté de la presse que l’UNESCO a voulu sous le thème : « Le journalisme sous l’emprise du numérique ».

Les participants ont ainsi parlé de la digitalisation du métier, et du maître-mot qui doit demeurer la formation, au plan académique académique ou au sein d’une rédaction.

La précarité des médias a aussi constitué un important point d’échanges. Les participants se sont accordés pour dire que les entreprises de presse ont besoin d’une aide des pouvoirs publics pour être plus compétitifs, dans un environnement mondial marqué par la vitesse de l’information.

La spécialisation des journalistes n’était pas en reste. Sur ce point, il a été proposé la mise en œuvre d’un fonds d’aide à Communication pour accompagner les professionnels de l’information dans ce chantier. Il s’agit de remettre au goût du jour un projet qui avait déjà été évoqué en 2013, puis mis à l’écart.

Les propositions issues de ces échanges feront l’objet d’analyses par les commissions qui ont été instituées à cet effet, pour être traduites en recommandations, a indiqué le président du Comité de pilotage des travaux, Fidèle Biteghe Minko, au terme des assises.

À l’ouverture de travaux, le ministre de la Communication, Pascal Houangni Ambouroue, a réaffirmé la volonté des plus hautes autorités du pays de promouvoir la liberté de la presse, utile pour la bonne marche de la démocratie.
« (…) Conscients des défis quotidiens, nous convenons qu’il nous faut d’avantage consolider les instruments de la liberté de la presse » a-t-il affirmé. Le membre du gouvernement s’est par ailleurs satisfait des 12 places que le Gabon a gagné dans le dernier classement mondial de la liberté de la presse de Reporters Sans Frontières (RSF). Le Gabon y est classé au 105eme rang sur 180 États.

Prenant la parole à son tour, le représentant des médias, Stive Roméo Makanga, est revenu sur les difficultés auxquelles sont confrontés les médias privés. S’il a salué le « bon non négligeable du Gabon » en matière de liberté de la presse , il a appelé à ce que ces améliorations soient accentuées.

Lors d’une intervention à la télévision nationale, le président de la République Ali Bongo Ondimba déclarait en effet que la liberté de la presse doit être une priorité au Gabon.

La Journée mondiale de la liberté de la presse est célébrée le 3 mai de chaque année. Mais le Gabon a différé cette édition 2022 en raison d’un bouleversement de l’agenda du ministre de la Communication.

Willy-Arnauld NGUIMBI

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