KHIVA, 27 avril 2025 – À l’occasion du Festival international des arts Bakhshi, O’sarov Sirojiddin Baxriddinovich, conseiller du ministre de la Culture de l’Ouzbékistan, a tenu une conférence de presse marquante samedi 26 pour mettre en lumière l’importance de cet événement unique qui réunit une trentaine de pays, a constaté l’envoyée spéciale Chancelle Biket Onanga.
Organisé dans la ville historique de Khiva, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, le festival rassemble cette année des artistes de plus de trente pays. « Le bakhshi est bien plus qu’un art : il est le reflet vivant de notre mémoire collective et de notre identité », a déclaré O’sarov, soulignant la richesse de cette tradition orale et musicale d’Asie centrale.
Face à un public composé de journalistes, d’artistes et d’experts culturels, il a annoncé plusieurs initiatives majeures, dont la création prochaine du Centre International du Bakhshi. Ce nouvel établissement aura pour vocation de préserver, transmettre et faire rayonner cet art ancestral, à travers des formations, des spectacles et des expositions.
O’sarov Sirojiddin Baxriddinovich a également insisté sur la nécessité de soutenir les jeunes artistes : « Nous lançons de nouveaux programmes pour enseigner aux jeunes générations l’art du bakhshi, tout en leur donnant les moyens de l’adapter aux expressions contemporaines. »
Enfin, il a rappelé que le bakhshi, reconnu par l’UNESCO comme patrimoine immatériel de l’humanité, porte une responsabilité internationale : « Notre culture ne nous appartient pas uniquement. Elle appartient au monde entier. »
O’sarov Sirojiddin Baxriddinovich a notamment insisté sur le volet de la formation, proposant d’initier des programmes d’échange avec des universités et institutions culturelles étrangères pour former des spécialistes du bakhshi à l’international. « L’art du bakhshi est l’âme de notre peuple et un pont vivant entre les cultures du monde. À travers ce festival, nous affirmons notre engagement à préserver notre patrimoine tout en l’ouvrant à l’avenir. La culture n’a pas de frontières, elle appartient à toute l’humanité », a-t-il souligné.
Le Festival international des arts Bakhshi, avec ses concerts, ses ateliers et ses rencontres, s’affirme ainsi comme un carrefour d’échanges culturels et un hommage vibrant au pouvoir du récit et de la musique pour unir les peuples.
CBO/FSS/EN/AGP
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