LIBREVILLE, 24 avril 2025 (AGP) – À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, célébrée chaque 25 avril, le Pr Adrien Mougougou, ministre de la Santé, a exposé les enjeux de cette journée et souligné que les enfants de moins de 5 ans en paient le plus lourd tribut, a relevé l’AGP dans le discours du ministre.
Célébrée ce vendredi 25 avril sous le thème «Réinvestir, réimaginer et raviver nos efforts communs pour mettre fin au paludisme», cette journée vise à attirer l’attention sur l’un des fléaux sanitaires les plus meurtriers au monde, en particulier en Afrique.
Selon le ministre de la Santé, s’appuyant sur les statistiques publiées par l’OMS en 2024, «595 000 personnes sont décédées du paludisme sur 263 millions de cas recensés dans le monde. Environ 94 % de ces cas (246 millions) et 95 % des décès (569 000) proviennent de la région africaine. Le paludisme reste un véritable problème de santé publique au Gabon, avec une incidence de 61,83 pour 1 000 habitants».
Le membre du gouvernement a également précisé, «chez les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes, l’incidence est respectivement de 112,05 et 38,43 pour 1 000 habitants. Malgré une incidence jugée relativement faible, les enfants de moins de 5 ans paient un lourd tribut».
Pour le Pr Adrien Mougougou, cette journée est essentielle pour inverser la tendance et atteindre l’objectif d’élimination du paludisme d’ici à 2030. Le message clé de cette année, selon le communiqué, est d’inciter à des investissements accrus, soutenus par un engagement politique fort, un financement adéquat, une action multisectorielle coordonnée et une implication communautaire renforcée.
LNL/JM/FSS/EN/AGP
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