LIBREVILLE, 26 mars 2025 (AGP) – L’affaire Sylvia et Noureddin Bongo Valentin, semble sur le point de se conclure, l’instruction judiciaire les concernant, ainsi que d’autres personnes appréhendés au sortir de l’élection présidentielle de 2023, serait sur le point de connaître son épilogue, a appris l’Agence Gabonaise de Presse de source judiciaire.
Accusés de détournement de fonds publics, de corruption, de blanchiment d’argent, de faux et usage de faux, et de recel, de trahison, l’épouse et le fils d’Ali Bongo Ondimba et compagnie, verront bientôt leurs instructions bouclées.
Si certains avocats des mis en cause dénoncent une détention jugée arbitraire et une séquestration illégale, des autorités, bien au fait du dossier, saluent le travail des magistrats, faisant savoir que les prévenus sont emprisonnés dans le respect de la législation en vigueur, sans excéder les délais légaux prévus par les articles 144, 145 et 146 du code de procédure pénale. Des charges graves qui justifient pleinement la procédure judiciaire en cours et les mandats de dépôt délivrés contre Sylvia Bongo, Noureddin Bongo Valentin et cie.
Une version soutenue par l’État, qui rappelle que ces mandats respectent strictement les délais légaux et que, jusqu’à ce jour, aucun abus de procédure n’a été constaté. Ajoutant que les prévenus bénéficient de conditions de vie appropriées, telles que des repas adéquats et des visites régulières des autorités consulaires. « Le Code de procédure pénale gabonais prévoit une détention maximale de 24 mois pour les crimes graves, et à ce jour, aucun prévenu n’a dépassé ce délai légal », indique les avocats de l’Etat gabonais.
Pour plusieurs, les procès de Sylvia Bongo, Noureddin Bongo Valentin et autres, semblent inévitables au regard de la gravité des charges portées contre eux. Ils refusent de croire à un non lieu dans ce scandale d’Etat.
JM/FSS/EN/AGP
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