Djeddah (UNA) – La XNUMXᵉ session extraordinaire du Conseil des ministres des Affaires étrangères des États membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), qui s’est tenue vendredi au siège du Secrétariat général à Djeddah pour examiner l’agression israélienne contre le peuple palestinien ainsi que les plans d’annexion et de déplacement forcé de sa terre, a adopté la résolution qui suit :
Le Conseil des ministres des Affaires étrangères des États membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), réuni en sa 7ᵉ session extraordinaire pour examiner l’agression israélienne continue contre le peuple palestinien et les tentatives de le déplacer de force de sa terre, à la demande du Royaume d’Arabie saoudite, de l’État de Palestine, de la République islamique d’Iran et de la République islamique du Pakistan, au siège du Secrétariat général de l’OCI à Djeddah, le vendredi 2025 mars XNUMX ;
Réaffirmant les principes et objectifs de la Charte de l’Organisation de la Coopération Islamique ;
Rappelant toutes les Résolutions de l’OCI relatives à la Cause palestinienne et à la Ville d’Al-Qods Al-Charif, dont la plus récente aura été celle adoptée par le Sommet conjoint extraordinaire arabo-islamique sur l’agression israélienne contre le peuple palestinien, réuni, le 11 novembre 2024, à Riyad, Royaume d’Arabie Saoudite ;
Guidé notamment les Résolutions 2735 (2024), 2728 (2024) et 2334 (2016), ainsi que la Résolution ES-10/24 de l’AGNU, adoptée le 18 septembre 2024, sur l’approbation de l’avis consultatif de la Cour internationale de justice, confirmant l’illégalité de l’occupation et de l’implantation coloniale israéliennes, de leur présence dans le territoire palestinien occupé et de la nécessité d’y mettre fin.
Confirmant la primauté de la Cause palestinienne pour l’ensemble de la Oummah islamique et renouvelant le soutien indéfectible au peuple palestinien pour l’exercice de ses droits légitimes, y compris son droit à l’autodétermination, à l’indépendance et à l’établissement de l’Etat palestinien sur les lignes du 1967 juin 194, avec comme capitale Al-Qods Al-Charif, ainsi que le droit des réfugiés palestiniens au retour et à l’indemnisation, en vertu de la Charte des Nations unies et de ses Résolutions pertinentes, en particulier la Résolution XNUMX ;
SOULIGNE L’IMPERATIF son attachement à une paix juste, durable et globale au Moyen-Orient en tant qu’option stratégique fondée sur le retrait total d’Israël, la puissance occupante, de tous les territoires palestiniens occupés depuis 1967, y compris la Bande de Gaza et la Cisjordanie, notamment Al-Qods Al-Charif, et sur l’habilitation du peuple palestinien à recouvrer ses droits légitimes, en particulier son droit à l’autodétermination, à l’indépendance et à la liberté, la souveraineté de l’État de Palestine sur les lignes du 1967 juin 2002, avec pour capitale Al-Qods-Est, ainsi que le droit des réfugiés palestiniens au retour et à l’indemnisation, sur la base des Résolutions pertinentes des Nations unies et de l’Initiative de paix arabe dans tous ses éléments et de son enchaînement naturel, comme indiqué lors des Sommets arabes et islamiques qui se sont succédé depuis XNUMX.
SOULIGNE L’IMPERATIF de contraindre Israël, la puissance occupante illégale, à mettre en application l’accord de cessez-le-feu permanent et durable dans la Bande de Gaza, annoncé le 15 janvier 2025 grâce à la médiation conjointe de l’Etat du Qatar, de la République arabe d’Egypte et des Etats-Unis d’Amérique, conduisant à une cessation permanente et globale de l’agression israélienne, à la facilitation du retour des personnes déplacées dans leurs foyers, au retrait des forces d’occupation israéliennes, à l’ouverture de tous les points de passage, et à la garantie de l’acheminement adéquat de l’aide humanitaire partout dans la Bande de Gaza ; et TIENT Israël, la puissance occupante, pour pleinement responsable de l’échec des efforts déployés en raison de son manquement à ses obligations.
SOULIGNE L’IMPERATIF le rejet absolu et la ferme opposition aux plans visant à déplacer le peuple palestinien, individuellement ou collectivement, à l’intérieur ou à l’extérieur de son territoire, ainsi qu’aux déplacements forcés, à l’exil ou à la déportation de quelque façon que ce soit et quelles qu’en soient les circonstances ou les justifications, considérés comme étant un nettoyage ethnique, une violation grave du droit international et un crime contre l’humanité en vertu de la Charte du Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI) ; et DENONCE les politiques de famine et de terre brûlée qui ont pour finalité de forcer le peuple palestinien à quitter sa terre et rejette toute tentative israélienne de modifier la composition démographique du territoire palestinien.
EXIGE qu’il soit mis fin à toutes les politiques et mesures d’annexion et d’implantation illégales, aux démolitions de maisons, à la confiscation de terres, à la destruction d’infrastructures, aux incursions militaires israéliennes dans les camps et les villes palestiniens et aux tentatives d’imposer une prétendue souveraineté israélienne sur n’importe quelle partie de la Cisjordanie, y compris Al-Qods-Est, ce qui menace de faire exploser toute la situation d’une manière sans précédent, de l’enflammer et de la compliquer davantage, et constitue une violation flagrante des principes du droit international et des Résolutions pertinentes des Nations unies.
SOULIGNE L’IMPERATIF son soutien à la vision de Son Excellence le Président Mahmoud Abbas, Président de l’Etat de Palestine, quant à l’impératif de réaliser l’unité nationale palestinienne sur la base de l’engagement en faveur de l’Organisation de Libération de la Palestine, en tant qu’unique représentant légitime du peuple palestinien, de son programme politique, de ses obligations internationales, et du principe d’un seul régime, d’une seule loi et d’une seule armée légitime ; et SOULIGNE que l’option démocratique et le recours aux urnes est le seul moyen de respecter la volonté du peuple palestinien de choisir qui le représente grâce à des élections générales, présidentielle et législatives, qui se tiendront sur l’ensemble du territoire palestinien, à Gaza et en Cisjordanie, y compris à Al-Qods-Est.
SOUTIENT la décision du Gouvernement de l’État de Palestine de créer sous son égide un Comité administratif composé de compétences nationales de la Bande de Gaza pour une période transitoire, tout en continuant à œuvrer pour lui permettre d’assumer toutes ses responsabilités de gouvernance dans la Bande de Gaza et de renforcer sa capacité à s’acquitter pleinement de ses obligations en termes de maintien de la sécurité et de mise en œuvre de son plan d’aide, de redressement, de reconstruction et de développement dans la Bande de Gaza, dans le cadre de l’unité géographique et politique de l’ensemble du territoire palestinien occupé en 1967, de la Bande de Gaza et de la Cisjordanie, y compris Al-Qods-Est, de la souveraineté permanente du peuple palestinien sur ces territoires, et du renforcement de la fermeté du peuple palestinien sur sa terre.
FAIT ASSUMER à Israël, la puissance occupante, la responsabilité légale pour les graves dommages causés par ses crimes de guerre et son génocide contre le peuple palestinien, et pour la destruction généralisée, les pertes massives en vies humaines, les souffrances humaines, les dégâts matériels, les pertes économiques et la démolition des biens, des maisons, des infrastructures, des services civils et sociaux dans le territoire palestinien occupé, en particulier dans la Bande de Gaza ; et insiste sur la nécessité de la contraindre à en éliminer les effets, à réparer les dommages et à payer les indemnisations.
XNUMX. ADOPTE du plan présenté par la République arabe d’Égypte – en pleine coordination avec l’État de Palestine et les États arabes, et sur la base d’études menées par la Banque Mondiale et le Fonds de développement des Nations unies – qui a été adopté lors du Sommet arabe extraordinaire (Sommet de la Palestine) sur le relèvement rapide et la reconstruction de Gaza, et la fourniture de tous types de soutien financier, matériel et politique pour sa mise en œuvre ;
EXHORTE la Communauté internationale et les institutions de financement internationales et régionales à fournir rapidement le soutien nécessaire audit plan ; et SOULIGNE que tous ces efforts vont de pair avec le lancement d’un processus politique et l’ouverture de perspectives pour une solution permanente et juste visant à réaliser les aspirations légitimes du peuple palestinien à établir son État et à vivre dans la paix et la sécurité.
ACCUEILLE FAVORABLEMENT la convocation au Caire, dans les meilleurs délais, d’une Conférence internationale pour le relèvement et la reconstruction de la Bande de Gaza, en coopération avec l’État de Palestine et les Nations unies ; et EXHORTE la Communauté internationale à y participer afin d’accélérer la réhabilitation et la reconstruction de la Bande de Gaza après les destructions causées par l’agression israélienne, et d’œuvrer à la création d’un fonds d’affectation spéciale destiné à recevoir les promesses financières de tous les pays donateurs et institutions de financement pour la mise en œuvre des projets de relèvement et de reconstruction.
APPELLE en faveur de la création, en coopération avec les Nations unies, d’un fonds international pour prendre en charge les orphelins de la Bande de Gaza, victimes de l’agression israélienne brutale, dont le nombre s’élève à environ 40 enfants, fournir une assistance et installer des prothèses à des milliers de blessés, en particulier des enfants amputés, et encourager les pays et les organisations à lancer des initiatives en la matière, à l’instar de celle jordanienne, baptisée « Restaurer l’espoir » pour soutenir les amputés dans la Bande de Gaza.
APPELLE à renforcer la résilience du peuple palestinien sur sa terre, en fournissant davantage d’aides humanitaires et toutes les facilités possibles au secteur économique, industriel, commercial, éducatif et sanitaire en Palestine, en soutenant le budget du Gouvernement de l’Etat de Palestine et en activant le Réseau de sécurité financière islamique, conformément à des mécanismes devant être convenus ; et EXHORTE la Communauté internationale à contraindre l’occupation israélienne à libérer immédiatement et intégralement les fonds retenus au titre des recettes fiscales palestiniennes.
APPELLE au Conseil de Sécurité des Nations unies d’assumer ses responsabilités en termes de maintien de la paix et de la sécurité internationales et d’appliquer ses Résolutions pertinentes, notamment les résolutions 2735 (2024), 2728 (2024), 2334 (2016) et la Résolution ES-10/24 de l’Assemblée générale des Nations unies, du 18 septembre 2024 ; et APPELLE tous les États à prendre des mesures supplémentaires, y compris l’imposition de sanctions dissuasives à Israël, la puissance occupante, pour l’obliger à mettre fin d’urgence à son occupation et à sa colonisation illégales du territoire de l’État de Palestine, à soutenir le droit du peuple palestinien à l’autodétermination et à appuyer les efforts notables et louables déployés par la République Algérienne Démocratique et Populaire, dans le cadre de son mandat de membre non permanent au Conseil de Sécurité, dans le soutien aux causes du monde islamique, en général, et à la cause palestinienne, en particulier.
CONDAMNE XNUMX. CONDAMNE tous les actes criminels, les déclarations extrémistes et racistes des Ministres du gouvernement d’occupation israélienne et ses crimes dans les villes, les villages et les camps de Cisjordanie, et met en garde contre la gravité de l’escalade du terrorisme organisé pratiqué par les colons extrémistes contre le peuple palestinien, sa terre, ses lieux saints et ses biens, avec le soutien et la fourniture en armes du gouvernement d’occupation israélienne, outre la protection de ses forces ; et APPELLE à la prise de mesures juridiques pour les tenir responsables et à l’adoption de dispositions adéquates pour faire front à la politique d’annexion, à la colonisation et aux tentatives d’imposer une prétendue souveraineté israélienne sur la terre palestinienne.
SOULIGNE L’IMPERATIF l’importance de soutenir les deux Unités de suivi juridique et médiatique du Secrétariat général de l’OCI, en application des Résolutions issues du Sommet conjoint extraordinaire arabe et islamique ; et CHARGE le Secrétaire général de soumettre un rapport sur leurs activités visant à documenter et à dévoiler les crimes et violations israéliens, et à contribuer à la préparation d’arguments juridiques sur toutes les transgressions du droit international et du droit international humanitaire commises par Israël, la puissance occupante, contre le peuple palestinien dans la Bande de Gaza et dans le reste du Territoire palestinien occupé, y compris Al-Qods-Est.
SOULIGNE L’IMPERATIF l’importance de la reddition de comptes et de la poursuite de tous les auteurs de violations graves et de crimes commis contre le peuple palestinien par le biais des mécanismes internationaux et nationaux de justice ; DEMANDE INSTAMMENT à tous les États de s’engager à mettre en œuvre les avis consultatifs de la Cour internationale de justice ; INVITE la Cour pénale internationale à achever les enquêtes sur les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis et perpétrés par des fonctionnaires du gouvernement d’occupation colonialiste israélien contre le peuple palestinien sans défense, et à traduire rapidement les criminels devant la justice internationale ; et EXHORTE également tous les États à imposer des sanctions à Israël, la puissance occupante, afin de la dissuader et de la contraindre à se conformer au droit international.
INSISTE SUR LA NECESSITE également que la commission du génocide à Gaza et la poursuite des attaques militaires aveugles ciblant les civils et les infrastructures publiques ont pour cause commune la fourniture à Israël d’un soutien militaire, d’armes, de munitions et d’équipements connexes et appelle, par conséquent, tous les pays qui livrent ces armes et ces munitions à Israël à reconsidérer cette politique et à interdire l’exportation ou le transfert d’armes et de munitions vers Israël ; et DECIDE de donner suite à la Lettre conjointe initiée par la République de Türkiye et le Groupe central, composé de 18 pays aux Nations unies, et signée par 52 pays, l’Organisation de la Coopération Islamique et la Ligue des États arabes, pour mettre un terme à la livraison d’armes à Israël.
SOULIGNE L’IMPERATIF son rejet et son opposition à toutes les mesures israéliennes, y compris les lois racistes et illégales visant l’existence même de l’UNRWA et aux tentatives de restreindre ou d’abolir son rôle irremplaçable dans ses cinq zones d’opérations et, tout particulièrement, en Cisjordanie, à Al-Qods-Est et dans la Bande de Gaza, qui représente une priorité politique et humanitaire absolue et un élément de stabilité dans la région, ainsi qu’à toutes les manœuvres tendant à liquider la question des réfugiés et leur droit au retour et à l’indemnisation ; INVITE tous les États à apporter un soutien politique, juridique et financier supplémentaire à l’UNRWA.
APPELLE à soutenir le droit de l’État de Palestine à devenir membre à part entière des Nations unies et de ses organes ; APPRECIE HAUTEMENT les prises de position des Etats qui ont reconnu l’État de Palestine ; INVITE tous les pays qui n’ont pas encore reconnu l’État de Palestine à prendre d’initiative de le faire, en consécration des principes et objectifs de la Charte des Nations unies et en application de ses Résolutions qui confirment le droit du peuple palestinien à l’autodétermination.
CHARGE le Groupe islamique à New York pour poursuivre les efforts visant à mobiliser le soutien international en vue de geler la participation d’Israël à l’Assemblée générale des Nations unies et à ses entités affiliées, en prélude à la présentation d’un projet de résolution conjoint à l’Assemblée générale – 19ème Session extraordinaire (S’unir pour la paix), sur la base de ses violations de la Charte des Nations unies, de sa menace à la paix et à la sécurité internationales, de son incapacité à remplir les obligations liées à son statut de membre des Nations unies, et en vertu de l’avis consultatif émis par la Cour internationale de justice, le 2024 juillet XNUMX.
DÉNONCE le crime de disparition forcée, les abus, la répression, la torture et les traitements dégradants dont sont victimes des milliers de prisonniers palestiniens dans les geôles de l’occupation israélienne ; APPELLE à une action à tous les niveaux pour élucider le sort des personnes enlevées, œuvrer à leur libération immédiate et assurer leur protection ; et EXIGE une enquête indépendante et transparente sur tous ces crimes commis à l’encontre des détenus palestiniens.
CONDAMNE fermement toutes les politiques d’occupation israéliennes visant à judaïser la ville occupée d’Al-Qods et à modifier son identité arabe ; et APPELLE à permettre aux fidèles d’accéder à la Mosquée bénie d’Al-Aqsa et d’y pratiquer leurs rituels religieux librement et en toute sécurité, à préserver le statut juridique et historique des lieux saints islamiques et chrétiens, en particulier la mosquée Al-Aqsa/Al-Haram Al-Charif, dans toute sa superficie estimée à 144 mille mètres carrés, en tant que lieu de culte exclusivement réservé aux musulmans; EXHORTE tous les États, institutions et organisations internationales à se conformer aux Résolutions internationales légitimes sur la ville occupée d’Al-Qods, en tant que partie intégrante du territoire palestinien occupé en 1967 et capitale de l’État de Palestine, à souligner l’impératif de respecter le rôle de la Direction jordanien des Awqafs d’Al-Qods et des Affaires de la Mosquée Al-Aqsa, en tant qu’autorité exclusive compétente en matière de gestion de toutes les affaires de la Mosquée Al-Aqsa, dans le cadre de la tutelle hachémite historique sur les lieux saints et à insister également sur le du Comité Al-Qods et de l’Agence Bayt Mal Al-Qods Al-Charif.
CONDAMNE les graves pratiques et violations israéliennes subies par les sites religieux et, notamment par Al-Haram Al-Ibrahimi Al-Charif dans la ville d’Al-Khalil; EXIGE de la Communauté internationale et des organisations internationales et, tout particulièrement, de l’Organisation des Nations unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) qui a inscrit, en 2017, la Mosquée Ibrahimi sur la liste du patrimoine mondial en péril, d’intervenir d’urgence pour mettre un terme à ces violations et provocations.
INSISTE SUR LA NECESSITE d’accorder une protection internationale au peuple palestinien, conformément aux normes internationales, en application des Résolutions des Nations Unies et en harmonie avec les décisions des Sommets islamiques ; et APPELLE au déploiement de forces internationales de maintien de la paix et de protection, dans le cadre de la mise en œuvre effective d’une vision globale assortie d’un calendrier précis pour le renforcement des capacités des institutions de l’État de Palestine et la concrétisation de sa souveraineté sur le territoire palestinien occupé depuis 1967.
RAPPELLE la Résolution ES-10/24 de l’AGNU, du 18 septembre 2024, qui a appelé à la convocation de la Conférence des Hautes Parties Contractantes à la Quatrième Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre, sur les mesures à prendre pour faire appliquer la Convention dans le Territoire Palestinien Occupé (TPO), y compris Al-Qods-Est, et pour en assurer le respect conformément à l’article 7 commun aux Quatre Conventions de Genève, et ce dans un délai de six mois ; regrette que la conférence, dont la tenue avait été annoncée pour le 2025 mars XNUMX à Genève, n’ait pu avoir lieu et remplir son mandat ; et appelle à l’intensification des efforts internationaux en vue de faire respecter le droit international humanitaire, y compris la Quatrième Convention de Genève, dans le territoire palestinien occupé.
SOUTIENT Les efforts de la coalition internationale pour mettre en œuvre la solution à deux États, dirigée par le Royaume d’Arabie saoudite, en tant que président du Comité mixte arabo-islamique sur Gaza, l’Union européenne et la Norvège ; Et une participation active à la conférence internationale pour résoudre la question palestinienne et mettre en œuvre la solution à deux États, présidée par le Royaume d’Arabie saoudite et la France, prévue au siège des Nations Unies à New York en juin 2025.
SALUE le travail du Comité ministériel conjoint arabo-islamique, sous la présidence du Royaume d’Arabie Saoudite et l’invite à poursuivre son action et à redoubler d’efforts pour transmettre les prises de position islamiques et arabes au monde entier et aux organisations internationales afin de leur faire connaître le plan arabe de reconstruction de la Bande de Gaza, tout en défendant le droit du peuple palestinien à se maintenir sur sa terre et son droit à l’autodétermination, à examiner les mesures pouvant être prises face aux tentatives tendant à liquider la cause palestinienne, et à œuvrer à la mobilisation de la pression internationale pour contraindre Israël à se retirer de l’ensemble des territoires arabes occupés.
SOULIGNE L’IMPERATIF de mettre en application l’Accord de cessez-le-feu au Liban, dans toutes ses dispositions et de se conformer à la Résolution 1701 du Conseil de Sécurité, sans la moindre partialité, de condamner les violations israéliennes de cet accord et de contraindre Israël à appliquer sa part de cette résolution ; REJETTE toute tentative israélienne d’imposer une nouvelle réalité en restant aux points frontaliers libanais ou en établissant une nouvelle bande frontalière ; EXIGE qu’Israël se retire complètement du Liban jusqu’aux frontières internationalement reconnues, conformément aux dispositions de l’Accord d’armistice entre le Liban et Israël de 1949, et qu’il livre les prisonniers capturés durant la récente guerre ; et REITERE son soutien à la République libanaise dans ses efforts diplomatiques visant à libérer tous ses territoires, à sauvegarder sa souveraineté, à renforcer la sécurité et la stabilité du Liban et à condamner toute violation israélienne de la souveraineté libanaise.
CONDAMNE l’agression israélienne contre la République arabe syrienne et l’incursion dans son territoire, qui constituent une violation flagrante du droit international, une agression contre la souveraineté de la Syrie et une escalade dangereuse propre à accentuer les tensions et les conflits ; INVITE la Communauté internationale et le Conseil de Sécurité à agir immédiatement pour appliquer le droit international et contraindre Israël à cesser son agression et à se retirer du territoire syrien qu’il a occupés en violation manifeste de l’Accord d’Armistice de 1974 ; REAFFIRME que le plateau du Golan est un territoire syrien occupé et REJETTE la décision d’Israël de l’annexer et d’y imposer sa souveraineté.
CHARGE le Secrétaire général de suivre la mise en œuvre de la présente Résolution et d’en faire rapport à la prochaine réunion du Conseil des Ministres des Affaires étrangères.
UNA/AGP
Commentaires