LIBREVILLE, 31 janv. 2025 (AGP) – Le directeur général du Bureau gabonais des droits d’auteur (BUGADA) et le producteur et manager, Edgar Yonkeu, ont animé ce vendredi 31 janvier 2025, au ministère de la Culture et des Arts, un atelier d’échange sur le thème : « Les droits d’auteurs au Gabon, comment ça marche ? », a constaté l’AGP.
L’objectif de cette rencontre était d’édifier les acteurs culturels, pour que les droits d’auteur soient bénéfiques pour les artistes et surtout pour que la répartition soit équitable en fonction du travail fourni par chaque artiste.
Pour Gildas Borrys Ndong Nang, directeur général du Bureau gabonais des droits d’auteur et des droits voisins (BUGADA) et spécialiste en propriété intellectuelle, il s’agissait de présenter les notions fondamentales des droits d’auteurs et de parler des enjeux de la propriété intellectuelle à l’ère du numérique et dans un monde mondialisé.
À cet effet, les participants, acteurs et artistes, ont été invités à s’inscrire auprès du BUGADA pour protéger leurs œuvres. Une idée soutenue par Edgar Yonkou, producteur et manager, pour qui, «s’il y a une chose à retenir, c’est d’abord de s’inscrire à la société de droits d’auteur, car c’est une démarche déclarative. On ne va pas chercher les gens pour s’inscrire. On se lève le matin pour aller dire : je suis un artiste, j’ai écrit telle chanson, je veux protéger mon œuvre», a-t-il expliqué.
Sortir de la répartition forfaitaire et s’inscrire dans une répartition équitable en fonction du droit du travail, tel est l’enjeu de cette démarche. Pour les initiateurs, « chaque artiste, notamment les auteurs, beatmakers, compositeurs, etc., doit se lever pour déclarer ses œuvres ».
Pour Franck Baponga, «l’artiste pourra devenir un acteur économique car de sa rémunération seront déduits les taxes et impôts ».
LNL/FAN/FSS/EN
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