LIBREVILLE, 22 janv. 2025 (AGP) – Lors de l’ouverture de l’atelier sur l’optimisation de l’organisation et le fonctionnement des services judiciaires qui se tient à Libreville depuis le mardi 21 janvier, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Paul-Marie Gondjout, a tenu à attirer l’attention des responsables du personnel judiciaire sur le fonctionnement des procédures judiciaires et des comportements de certains, a constaté l’AGP.
Le membre du Gouvernement a d’abord rappelé que les avantages des métiers de la justice se méritent. Il a ensuite posé plusieurs interrogations aux responsables judiciaires : «Est-il conforme à la loi qu’une personne ayant purgé sa peine continue d’être détenue plusieurs jours, voire des mois ou des années après? Est-il conforme à la loi qu’une personne soit en détention préventive au-delà des délais légaux sans décision judiciaire? Est-il conforme à la loi qu’une procédure de référé dure des années? Est-il encore conforme à la loi qu’une procédure abrégée soit traitée comme une procédure ordinaire? Est-il conforme à la loi que les procédures de flagrant délit soient traitées comme des procédures ordinaires? Comment expliquer la disparition de dossiers et l’absence de traces dans les registres? Etc.»
En tout, ce sont plus de quinze questions qui ont été adressées au personnel judiciaire, dans le but de les inciter à prendre conscience des dysfonctionnements qui nuisent à la population et à la justice gabonaise.
JM/DT/EN
Commentaires