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LIBREVILLE, 20 janv. 2025 (AGP) – L’atelier régional de lutte contre la dépigmentation et les produits cosmétiques contenant du mercure s’est ouvert ce lundi 20 janvier à Libreville, en présence des ministres de la Santé, Pr Adrien Mougougou et de l’Environnement, Mays Mouissi, des représentants résidents de l’OMS et des Nations Unies pour l’environnement, a constaté l’AGP.
«L’utilisation des produits cosmétiques pour le blanchiment de la peau est une pratique répandue dans de nombreuses régions du monde dont l’Afrique. Elle affecte les hommes et les femmes (…). Au regard de son ampleur, c’est donc un problème de santé publique dans lequel sont incriminées des substances dangereuses comme le mercure, classé par l’OMS parmi les dix produits chimiques les plus toxiques. Il y a donc urgence à agir en cohérence avec la Convention de Minamata sur le mercure», a fait savoir le Pr Adrien Mougougou, ministre gabonais de la Santé.
Durant trois jours, plus de 200 participants, experts en santé environnementale, dermatologues, chimistes, toxicologues, représentants gouvernementaux et bien d’autres, venus de 14 pays africains, de la Jamaïque et du Sri Lanka vont discuter et échanger leurs expériences afin d’aboutir à un engagement ou une déclaration dont l’objectif sera l’élimination des produits cosmétiques éclaircissants contenant du mercure sur le marché de la région Afrique et même mondial.
Pour le représentant résident de l’OMS au Gabon, Dr Inoua Aboubakar, «le dynamisme de vos équipes, messieurs les membres du Gouvernement, (…) a permis au Gabon de se doter d’une législation, la première du genre en Afrique, qui interdit l’importation, la production, la commercialisation et l’utilisation de tous les produits contenant du mercure».
Libreville est décidément la terre de l’alliance stratégique santé-environnement, en raison de son implication dans les questions de lutte contre la pollution de l’environnement. En témoigne ce premier atelier régional de lutte contre les produits éclaircissants.
JM/DT/EN
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