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La Conférence de la Ligue du Monde Musulman se termine par le lancement de la « Déclaration d’Islamabad » et une nouvelle plateforme pour les partenariats internationaux visant à promouvoir l’éducation des filles dans les sociétés musulmanes

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ISLAMABAD, 13 janv. 2025 (UNA) – La Conférence mondiale de l’initiative de la Ligue du Monde Musulman (LWM) pour l’éducation des filles dans les sociétés musulmanes s’est conclue dimanche 12 janvier 2025 à Islamabad, au Pakistan, par le lancement de la «Déclaration d’Islamabad sur l’éducation des filles dans les communautés musulmanes : défis et opportunités», a-t-on appris de l’UNA.

La déclaration a reçu un soutien historique de la part des érudits de haut niveau, des académies de Fiqh islamiques, des représentants d’organisations internationales, d’institutions académiques gouvernementales et non gouvernementales, ainsi que des activistes mondiaux. De plus, la conférence a permis la création d’une plateforme pour les partenariats internationaux — appelée « bras exécutif de l’initiative » — ainsi que la signature de plus de XNUMX accords et engagements mondiaux par des érudits de haut niveau, des responsables d’académies et de conseils islamiques, des représentants d’organisations des Nations Unies, et des leaders d’organisations et institutions internationales gouvernementales, non gouvernementales, de recherche, académiques et médiatiques.

L’annonce de la Déclaration et le lancement de la plateforme ont été marqués par la présence de Son Excellence le Secrétaire Général de la Ligue Mondiale Islamique (LMI), Président de l’Organisation des Savants Musulmans, Son Éminence le Cheikh Dr. Muhammad bin Abdulkarim Al-Issa, ainsi que des représentants du Gouvernement et du Parlement de la République Islamique du Pakistan, sponsor de l’initiative de la Ligue Mondiale Islamique pour l’Éducation des Filles dans les Sociétés Musulmanes. Étaient également présents des muftis de haut rang, des savants du monde islamique, des membres des académies de Fiqh islamique et des conseils savants, des défenseurs mondiaux de l’éducation des filles tels que Mme Malala Yousafzai, ainsi que plusieurs ministres de l’éducation et de l’enseignement supérieur de pays islamiques. L’événement a également vu la participation de représentants de la Ligue des Universités Islamiques et de la Plateforme académique des Nations Unies (UPEACE).

La « Déclaration d’Islamabad sur l’Éducation des Filles dans les Communautés Musulmanes : Défis et Opportunités » s’inspire de deux documents historiques : le « Document de la Sainte Makkah » et le document « Construire des Ponts entre les Madhabs Islamiques », tous deux émis par la Ligue Mondiale Islamique avec le consensus des savants musulmans. Ces documents ont été approuvés à Makkah, sous le généreux patronage du Gardien des Deux Saintes Mosquées, le Roi Salman bin Abdulaziz Al Saud (qu’Allah le protège). Les deux documents soulignent l’autonomisation des femmes par l’éducation à tous les niveaux, dans un cadre équilibré qui respecte leur nature et est conforme aux enseignements et aux hautes valeurs de l’Islam. Ils rejettent toutes les actions visant à marginaliser, diminuer ou manquer de respect envers la dignité et le rôle des femmes.
La Déclaration a également été fondée sur les résultats d’une session fermée à laquelle ont participé leurs Éminences, les Grands Muftis et les savants de l’Ummah musulmane de diverses écoles islamiques, ainsi que des représentants des académies de Fiqh.

Cette session a eu lieu le vendredi XNUMX Rajab XNUMX AH, au Centre de Conférences à Islamabad, capitale de la République Islamique du Pakistan. Elle a été présidée par Son Excellence le Secrétaire Général de la Ligue Mondiale Islamique et Président de l’Organisation des Savants Musulmans, Son Éminence le Cheikh Dr. Muhammad bin Abdulkarim Al-Issa, dans le cadre de l’initiative de la Ligue Mondiale Islamique : « L’Éducation des Filles dans les Communautés Musulmanes : Défis et Opportunités ».
Un certain nombre de savants distingués, y compris les Grands Muftis du monde islamique, des membres de divers conseils et corps savants issus de différents madhabs islamiques, ainsi que des représentants du Conseil de la Fiqh islamique de la Ligue Mondiale Islamique et de l’Académie Internationale de Fiqh Islamique de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), se sont réunis lors d’une session fermée, au cours de laquelle ils ont discuté d’une question cruciale pour le monde islamique : le droit des filles à l’éducation, en soulignant qu’il ne devrait y avoir « aucun plafond limité » ni « conditions entravant » cet accès.

À la conclusion de leur session, les savants ont affirmé à l’unanimité que l’éducation des femmes est un droit légitime, fermement ancré dans la loi islamique, qui considère la recherche du savoir comme une obligation pour chaque musulman, homme ou femme. Ils ont souligné que ce droit ne peut être limité par l’âge, le niveau ou la spécialisation, et qu’aucune réserve à l’égard de ce principe ne doit être attribuée à la loi islamique. Les savants de tous les madhabs et écoles, tant traditionnelles que contemporaines, sont unanimes sur la légitimité de l’éducation des femmes sur la même base que celle des hommes.
Les savants ont également souligné le danger de déformer les significations des textes religieux et de contredire leurs objectifs suprêmes pour justifier des idées fausses, y compris la promotion de coutumes et de traditions ou d’autres agendas. Ils ont expliqué que de telles actions représentent l’une des plus grandes violations de la charia.

Les signataires de la Déclaration ont reconnu et apprécié l’importance stratégique de rassembler cette diversité sans précédent de leaders religieux influents. Leur participation collective a été cruciale pour clarifier l’orientation de la loi islamique sur cette question urgente, qui était restée sans solution pendant longtemps en raison des controverses qui s’étaient intensifiées pour diverses raisons et objectifs.

Il est bien connu que toute question ancrée dans la pensée religieuse ne peut être efficacement abordée que par la participation active et unifiée des savants religieux, qualifiés pour clarifier la vérité légitime. Cette vérité doit être exprimée par tous les savants influents et concernés de l’Ummah islamique, qui possèdent les connaissances nécessaires pour trancher les affaires.

Les participants à la conférence ont également chargé Son Excellence le Secrétaire Général de la Ligue Mondiale Islamique et Président de l’Organisation des Savants Musulmans, le Cheikh Dr. Muhammad bin Abdulkarim Al-Issa, de communiquer la Déclaration aux parties concernées et d’assurer sa mise en œuvre. Cela inclut de prendre contact avec les gouvernements islamiques par l’intermédiaire de Son Excellence le Secrétaire Général de l’Organisation de la Coopération Islamique (conformément à l’accord signé entre les deux organisations), ainsi qu’avec les institutions éducatives gouvernementales et non gouvernementales dans les pays islamiques et les pays à minorités musulmanes.
Les participants ont également confié à Son Excellence la mission de former un comité permanent pour suivre la mise en œuvre des résultats de cet événement majeur, y compris les accords signés, qui ouvriront la voie à des actions efficaces.

Son Éminence a affirmé cela dans ses remarques, en déclarant : « Cette initiative aura, si Allah le veut, un ‘impact tangible’ à travers les accords qualitatifs signés. » Il a ajouté : « Cette initiative ne sera pas un simple ‘appel temporaire’, une ‘déclaration vide’ ou une ‘expression de position’, mais elle marquera un tournant transformateur dans l’avancement de l’éducation des filles. Chaque fille privée de ce droit en bénéficiera, et chaque société, désespérément en quête de sa jeune génération, hommes et femmes, se réjouira de son succès. »

Les participants à la conférence ont également exprimé leur sincère gratitude au Premier Ministre de la République Islamique du Pakistan pour son généreux soutien et son parrainage de l’événement. Ils ont adressé leurs remerciements à la Ligue Mondiale Islamique (LMI) pour cette initiative, lancée par Son Excellence le Secrétaire Général au nom de la LMI et de ses instances, conseils et académies internationales.

De plus, ils ont remercié la LMI pour l’excellente organisation, les sujets de discussion distincts et l’efficacité avec laquelle les dialogues ont été gérés.
Lien vers la Déclaration d’Islamabad sur l’éducation des filles :https://themwl.org/ar/girls-education-in-muslim-communities
Partenariats :
Ces partenariats ont inclus la signature d’un protocole d’accord (P.A) entre la Ligue Mondiale Islamique (LMI) et l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), visant à établir une alliance stratégique entre les deux parties pour soutenir l’initiative d’éducation des filles. De plus, ces partenariats ont conduit à la mise en œuvre de projets et d’études axés sur l’éducation des filles et sur la lutte contre les idées fausses dans ce domaine, à travers des accords entre l’Académie de Fiqh Islamique de la LMI, l’Académie Internationale de Fiqh Islamique de l’OCI, et l’Union des Agences de Presse de l’OCI (UNA).
De plus, ces partenariats ont conduit à la mise en œuvre de projets et d’études axés sur l’éducation des filles et sur la lutte contre les idées fausses dans ce domaine, à travers des accords entre l’Académie de Fiqh Islamique de la LMI, l’Académie Internationale de Fiqh Islamique de l’OCI, et l’Union des Agences de Presse de l’OCI (UNA).

Ces partenariats ont également inclus la fourniture de bourses pour les filles musulmanes dans les universités, ainsi que des programmes de formation et de renforcement des capacités en leadership et en résolution de problèmes.

La LMI a signé des accords avec plusieurs universités islamiques et internationales, la Ligue des Universités Islamiques, l’Université des Nations Unies pour la Paix (UPEACE), le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) à cet égard. De plus, la LMI a établi plusieurs partenariats avec des organisations internationales pour renforcer la coopération dans le domaine de la recherche, des études et des rapports sur les questions féminines, ainsi que pour organiser des campagnes médiatiques afin de sensibiliser au droit des filles à l’éducation.
Les partenariats ont également donné lieu au lancement de plusieurs engagements de la part d’organisations et d’institutions académiques internationales pour soutenir l’éducation des filles et améliorer leur accès aux opportunités éducatives à travers divers programmes, bourses et aides.

UNA/AGP

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