Gabon : le Mouvement Renaissance Ogivine en campagne de sensibilisation de la jeunesse

MAKOKOU, 18 déc. 2024 (AGP) – Le « Mouvement Renaissance Ogivine » a mené mercredi à Makokou, chef-lieu de la province de l’Ogooué-Ivindo (Nord-est), une campagne de sensibilisation auprès des élèves de deux établissements secondaires sur les principaux fléaux qui touchent la jeunesse locale, a constaté l’AGP.

Cette initiative, en partenariat avec la délégation spéciale de la commune de Makokou et le Centre Hospitalier Régional Omar Bongo Ondimba (CHROBOM), a concerné les élèves du lycée public et du lycée catholique Notre-Dame des Victoires. Les thématiques abordées incluaient les maladies et infections sexuellement transmissibles (MST/IST), les grossesses précoces et non désirées, les avortements clandestins, la consommation de drogues et d’alcool, ainsi que les violences en milieu scolaire.

Selon le secrétaire général du Mouvement Renaissance Ogivine, Phileás André Origuinowet Essone, l’objectif est d’amener la jeunesse de Makokou à adopter des valeurs citoyennes et responsables.

«Le Mouvement Renaissance Ogivine soutient les plus vulnérables, notamment les malades, les orphelins, les veuves, les personnes handicapées et bien d’autres », a-t-il précisé, ajoutant que l’association encadre également la jeunesse par des activités socio-éducatives et socio-culturelles.

Le docteur Diallo Thierno Souleymane, gynécologue au CHROBOM, a sensibilisé les élèves sur les conséquences des grossesses précoces. «Lorsqu’une jeune fille tombe enceinte, elle a deux options : avorter ou garder la grossesse», a-t-il expliqué. Il a souligné les risques liés à l’accouchement précoce, notamment les vomissements, l’hypertension artérielle et les complications dues à la mauvaise position du fœtus. Pour les avortements clandestins, il a alerté sur les dangers des hémorragies pouvant entraîner la mort et des infections graves localisées au bas-ventre.

Le docteur Diallo a exhorté le personnel de santé à cesser ces pratiques illégales et appelé les chefs de quartiers à dénoncer ces actes.

La campagne de sensibilisation se poursuivra, ce jeudi, dans les lycées évangélique Marc Essia Nsomore et Alexandre Sambat de Makokou.

RGB/NMM/ZSO/FSS/EN