MAKOKOU, 13 déc.2024 (AGP)- Les militaires du 3e bataillon d’infanterie de Makokou ont été sensibilisés au VIH/SIDA avant de se faire dépister ce vendredi à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le VIH/SIDA célébrée en différé dans la province de l’Ogooué-Ivindo (Nord-est), a constaté l’AGP.
Organisée par la Coordination provinciale du programme multisectoriel de lutte contre le VIH/SIDA, cette journée a été marquée par l’intervention du directeur régional de santé, Thierry Bayito Mokoko, qui a rappelé l’objectif du gouvernement gabonais : atteindre « zéro cas de VIH » d’ici 2030.
« La séroprévalence est très élevée chez les femmes. Lorsque vous avez des relations avec une femme qui n’est pas la vôtre, prenez soin de vous protéger », a-t-il déclaré, précisant que le taux de prévalence est particulièrement élevé chez les femmes âgées de 35 à 39 ans.
De son côté, la responsable du Centre de traitement ambulatoire (CTA), le Dr Emmanuelle Dorcas Bouya Makita, a axé son intervention sur le thème de l’année, « Ma santé, mes droits ». Elle a souligné la nécessité de sensibiliser les populations sur les droits des patients vivant avec le VIH/SIDA. « On appelle patient VIH toute personne identifiée comme porteuse de ce virus », a-t-elle expliqué. Elle a également précisé qu’il existe deux types de VIH : le VIH-1 et le VIH-2. « Un patient peut aussi être porteur des deux types de virus simultanément », a-t-elle révélé. Elle a rappelé que le virus du VIH est vulnérable à l’extérieur du corps humain, mais qu’il devient particulièrement virulent une fois dans l’organisme, se retrouvant notamment dans le sperme, les sécrétions vaginales et le lait maternel.
Après l’intervention au troisième bataillon d’infanterie, le comité de lutte contre le VIH/SIDA s’est rendu au lycée Alexandre Sambat de Makokou, pour sensibiliser et dépister les élèves dans le cadre de la même campagne de prévention.
RGN/NMM/ZSO/DT/EN
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