Société & Culture

Mise en stage des agents publics : une exécution qui interroge

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LIBREVILLE, 29 Novembre 2024 (AGP)- Réouverte après 7 ans de suspension la mise en stage des agents publics rencontre actuellement des problèmes dans son exécution, au regard des nombreux goulots d’étranglement que les fonctionnaires rencontrent dans le suivi de leurs dossiers, a constaté l’AGP.

Entre les reliquats des deux ans de formation à payer d’une traite au cours du seul mois de novembre 2024, (certains sont estimés à plusieurs millions FCFA), d’après les directeurs centraux des ressources humaines (DCRH) des ministères et la direction de stages de la Fonction Publique ; l’absence, jusqu’à lors, d’un guichet dédié au Trésor Public, et bien d’autres complications, comme la réception des informations au compte-gouttes, les agents publics ne savent plus à quel saint se vouer.

En effet, jusqu’à ce jour, aucun Trésor du Grand Libreville n’accepte,  d’encaisser l’argent des fonctionnaires qui, en dépit de ces conditions drastiques, veulent s’acquitter de leurs reliquats de formation.

Impréparation de l’administration ou volonté de décourager le maximum de fonctionnaires à partir en stage ? Les avis divergent sur la question. Ce qui est certain, c’est que la façon d’exécuter ce dossier semble de nature à compromettre la volonté du chef de l’État, le Général Brice Clotaire Oligui Nguéma, de voir les agents publics renforcer leurs compétences, pour une administration plus efficiente.

FBEM/FAN/DT/EN

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