LIBREVILLE, 29 Novembre 2024 (AGP)- La mise en stage des agents civils de l’État, qui s’est apparentée à une bonne nouvelle, commence à s’extirper au regard des conditions annoncées par la tutelle, a constaté l’AGP.
Le renforcement des capacités des agents civils se présente comme une nécessité, pour l’évolution des carrières dans l’administration. La décision des autorités de la Transition d’envoyer les agents en formation, après plusieurs années, avait eu l’assentiment de plus d’un. Mais, la condition sine-qua-non du paiement total du reliquat des deux ans de formation poserait problème.
Pour certains, cette condition serait manière indirecte de fermer la porte à plusieurs, au renforcement des capacités. « Comment expliquez-vous que nous sommes des fonctionnaires, (…) mais on nous exige de trouver des centaines de milliers de francs, pour les uns et des millions de francs pour d’autres, en moins d’un mois, sachant que nous avons également des charges mensuelles ? C’est tout simplement une manière de nous garder dans les administrations. Si l’État persiste avec cette condition de solder le reliquat des deux ans, on comprendra tout simplement que parler de la mise en stage des agents civils était un leurre », a déclaré Cyrille Mikoto, agent de l’État.
La solution, selon certains agents civils, serait de couper ces reliquats à la source. « Si l’État veut que les paiements passent par eux, pour garantir le paiement des reliquats des agents auprès des établissements, elle peut prévoir de couper à la source directement. C’est-à-dire, selon les montants en plus, on divise par le nombre de mois de formation et on coupe directement dans les salaires(…) l’État doit revoir cette condition, surtout qu’on ne nous l’a pas fait savoir lors des dépôts de dossiers », a suggéré dame Pauline.
Revoir la politique de paiement du reliquat devient une nécessité au regard des difficultés rencontrées par certains.
FAN/DT/EN
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