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Éliminatoires CAN 2025 / RCA-Gabon : les Panthères doivent finir sur une bonne note

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Les joueurs lors de la reconnaissance du terrain.

JOHANNESBURG, 18 novembre 2024 (AGP) – Alors que toutes les discussions portent sur le potentiel offensif et les lacunes défensives de l’équipe gabonaise, le Sélectionneur national, Thierry Mouyouma, devra tenter, par tous les moyens et sans trois de ses cadres (Aubameyang, Lémina, Bouanga), d’insuffler la révolte, ce lundi (20 h), lors de la rencontre face à la République Centrafricaine (RCA). Il s’avère important de bien clôturer cette campagne qualitative, trois jours après la lourde défaite contre le Maroc (1-5).

Il serait illogique de jouer les rabat-joie, ou même de manquer d’honnêteté à l’aube d’une année 2025, qui s’annonce déterminante pour cette équipe toujours en quête d’un certain équilibre et de certitudes bien affirmées. Un peu de recul et du pragmatisme aussi, doivent néanmoins suffire à comprendre que cette sélection nationale du Gabon est en réalité l’arbre qui cache la forêt d’une discipline qui n’a pas réussi à faire son auto-critique, ni même songé à se réinventer malgré les nombreux moyens financiers injectés pour son essor.

Pour l’heure, le groupe peut d’abord se réjouir de sa qualification, avant d’espérer mieux, en prenant bien sûr aussi le soin de terminer cette campagne éliminatoire sur une bonne note. C’est-à-dire, battre la République Centrafricaine, pour emmagasiner de la confiance, comme l’a confié le Sélectionneur nationa, Thierry Mouyouma, à la veille de ce match. Un dernier tour de piste aux enjeux collectif et individuel. Tout simplement parce que les Panthères doivent relever la tête, après la déroute contre le Maroc. Il est plus que nécessaire que certains joueurs élèvent leur niveau de jeu et se montrent, de peur que les portes de la sélection nationale ne leur soient définitivement fermées pour un bon moment.

Ces joueurs, très peu utilisés depuis le début de l’année, auront donc 90 minutes de jeu pour convaincre. Car, il est fort peu probable que le Sélectionneur gabonais puisse poursuivre avec la théorie des « groupes élargis » au mois de mars prochain date de la reprise des éliminatoires du Mondial 2026, comme ce fut le cas lors de ce rassemblement.

FE/FSS/EN

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