LIBREVILLE, 14 novembre 2024 (AGP) – À deux jours du vote constitutionnel, Hervé Patrick Opiangah, président de l’Union Démocratique et de l’Intégration Sociale (UDIS), a tenu une déclaration de presse ce jeudi 14 novembre 2024 pour inciter les populations à s’opposer au projet de Constitution qui, selon lui, ne défend pas la souveraineté du peuple, a constaté l’AGP.
«Si nous voulons la Constitution que nous méritons, alors mobilisons-nous pour un NON de dignité, un NON démocratique, un NON qui à lui seul signifiera qu’une page est belle et bien tournée en terre bénie du Gabon. Votons NON pour rendre au peuple le pouvoir», a-t-il déclaré.
Pour le président de l’UDIS, le texte proposé ne répond pas aux attentes des Gabonais et risque de consacrer un pouvoir excessif.
«La consécration d’un président de la République quasiment de Droit Divin est dérive pour notre pays. Il nous appartient de ne pas créer une Présidence de la République hors-sol, et de refuser d’établir un Parlement fantoche, car à travers sa caporalisation, c’est aussi celle du peuple tout entier, comme le veut le service militaire obligatoire mal défini», s’est insurgé le président de l’UDIS contre la campagne massive du OUI qui, selon lui, soulève des interrogations.
«Le 30 août 2023, c’était bon et nous avons applaudi. Ce qui nous est proposé pour le 16 novembre 2024, n’est pas bon», a réitéré Hervé Patrick Opiangah en argumentant que « voter le OUI, c’est refuser de tourner la page, Voter le OUI, c’est refuser de transformer l’essai du 30 août 2023 au profit du peuple, voter le OUI, c’est s’éloigner de l’essor, vers la félicité ».
JDMB/TYM/CBM/FSS/EN
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