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Franceville/Eaux et forêts : un atelier de sensibilisation sur les nouvelles procédures de régulation

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FRANCEVILLE, 15 octobre 2024 (AGP) – La direction provinciale des Eaux et Forêts a animé, ce mardi 15 octobre, un atelier d’information, de sensibilisation et de communication, à Franceville, capitale provinciale du Haut- Ogooué (sud-est), sur les nouvelles procédures de régulation des armes de chasse, d’ouverture de la chasse et la nouvelle classification faunique, a constaté l’AGP.

Suite aux modifications intervenues en matière de chasse, conformément au décret n°0037BIS/PR portant promulgation de la loi n°039/2023 portant modification de certaines dispositions de la loi organique n°16/2001 du 31 décembre 2001 portant code forestier en République gabonaise, le directeur provincial, Serge Boubiala a entretenu sur la nouvelle gestion de la faune et de la chasse les responsables politiques, administratifs et militaires, en tête des quels, le préfet de la Passa Raphaël Obali, en lieu et place du gouverneur empêché.

« Il faut rappeler que depuis plusieurs années le code forestier gabonais a fonctionné avec certaines informations. Sauf que sur la base d’une étude principalement axée sur le projet « viande de brousse » qui a été implémentée au niveau du département de Mulundu dans l’Ogooué-Lolo, depuis 2017, on a procédé aux changements de la réglementation en matière de gestion de la faune sauvage et de la chasse », a indiqué Serge Boubiala.

A cet effet, la nouvelle gestion de la faune prend en compte, selon lui, trois aspects, gestion durable (environnemental, social et économique).

Car, l’ancienne mettait en avant une période de fermeture de la chasse et une période d’ouverture, aujourd’hui, la chasse est ouverte toute l’année, a-t-il expliqué.

Le 2e volet concerne les changements au niveau de la réglementation sur la classification des espèces. Elle classe les animaux en 3 catégories, les animaux intégralement protégés, les animaux partiellement protégés et ceux non protégés.

« Aujourd’hui, des espèces telles que le chevrotain aquatique qui est passé d’intégralement protégé à partiellement protégé, le ‘’Ntsa’’ qui est passé d’intégralement protégé à partiellement protégé. L’éléphant reste au statut intégralement protégé », a précisé Serge Boubiala.

Pour lui, le troisième volet porte sur les nouvelles procédures de régulation des armes de chasse et le montant des permis de petite chasse. Les demandeurs doivent s’acquitter du montant de 40 000 FCFA répartis comme suite, 25 000 FCFA pour le permis, 5000 FCFA pour le titre de propriété, la taxe annuelle et l’assurance à 5000 FCFA. Les expatriés, quant à eux, paient 300 000 FCFA et les touristes 100 000 FCFA

TLAM/ZSO/FSS/EN

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