Société & Culture

Journée internationale de la non-violence : la violence basée sur le genre, une des formes les plus répandues

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LIBREVILLE, 03 octobre 2024 (AGP) – Célébrée chaque 2 octobre, la Journée internationale de la non-violence a pour objectif de promouvoir le respect, la compréhension mutuelle, la justice et le pouvoir de l’action non-violente. Au moment où le monde vient de célébrer cette édition 2024. Analyse de la Rédaction de l’AGP.

Dans une société où l’avènement des réseaux sociaux incite de plus en plus les individus mal intentionnés à l’exercice de la violence sur autrui, la Journée internationale de la non-violence est l’occasion pour les autorités des pays membres des Nations Unies de sensibiliser et de conscientiser les populations sur les différents types de violences et leurs effets.

Parmi lesquelles se trouve la violence basée sur le genre. C’est l’une des violations des droits de la personne les plus répandues au monde et ne connaît aucune frontière sociale ou économique. Elle nuit à la santé, à la dignité et à la sécurité des personnes victimes.

Au Gabon, afin de maîtriser ce phénomène, les autorités ont mis en place un certain nombre de mécanismes, à l’instar du Centre de protection et de promotion sociale pour la prise en charge des victimes de violences, qui, depuis sa mise en place, a déjà recensé 1 364 cas en moins de 3 ans.

Au niveau de ce centre, qui est fréquemment saisi pour les six types de violences reconnus par la loi, à savoir les violences physiques, morales ou verbales, sexuelles, psychologiques, économiques et administratives, on dénombre à ce jour un pourcentage de 89 % de femmes violentées et 11 % d’hommes, ainsi que des enfants victimes de violences. Une statistique qui démontre la vulnérabilité des femmes face aux violences.

Pour la directrice de ce centre, Betty Orlane Abaghe Messie : «Il faut aujourd’hui que les gens prennent conscience du phénomène de la violence, parce que les sanctions existent. Il y a une loi là-dessus, la loi 006/2021, qui énumère toutes les sanctions encourues par les auteurs de violences », a-t-elle indiqué.

Bien que cette structure ait été saisie à 1364 reprises, le nombre de cas ayant suivi la procédure aboutissant à une conduite devant le juge reste dérisoire, ce qui revient à dire que le centre joue également le rôle de pédagogue.

Afin de mieux faire face et de réduire considérablement ce problème au niveau national, la directrice générale a appelé les victimes à se manifester.

JM/FAN/FSS/EN

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