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Cinéma : projection du court-métrage ‘’Ovi’’ de la gabonaise Marlène Alene

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Libreville, 19 septembre 2024 (AGP) – L’enceinte de Canal + Gabon a servi de cadre à la projection, mercredi écoulé, du court-métrage ‘’Ovi‘’ de la Gbonaise Marlène Alene, une production de l’Institut Gabonais de l’Image et du Don (IGIS), en présence du Ministre de la Communication, Porte-Porte-parole du Gouvernement, Laurence Ndong, le Directeur de l’IGIS, Serges Abessolo, et d’autres invités, a constaté l’AGP.

Le premier court-métrage  »Ovi », de Marlène Alene : « c’est l’histoire d’une jeune fille d’origine béninoise de 15 ans qui n’ayant pas pu aller à l’école est amenée à travailler comme aide à domicile chez un couple gabonais. Jusqu’au jour où la mère de son patron venu faire un contrôle médical à la capitale, va l’interroger sur ses origines», a-t-elle révélé.
L’origine de ce film s’inscrit dans la logique, que le cinéaste sénégalais, Djibril Diop a appelé ‘’les histoires de petits gens’’ d’après cette dernière.

Pour le Directeur général de l’IGIS, Serges Abessolo, «ce court-métrage, loin d’être un simple film, ‘’Ovi’’ est un cris pour la dignité des enfants, le respect de leurs droits et pour une remise de conscience collective», a-t-il indiqué.

«Ce film nous rappelle avec force et vigueur qu’un enfant est rempli d’un avenir. Il mérite d’être protégé, éduqué, mais surtout d’être aimé», a-t-il ajouté.

Remerciant et félicitant la réalisatrice pour cette thématiques illustrée à travers ce court-métrage, la Ministre de la Communication a rappelé sa responsabilité d’accompagner le cinéma gabonais, les talents qui se développent, qui éclosent pour faire rayonner notre pays. «J’ai bien aimé le terme « les histoires des petites gens »», a-t-elle exclamé.

A l’instar de l’histoire d’Ovi qui devient extraordinaire, car à travers son histoire, des milliers de personnes sont touchées. Des personnes sortiront désormais de l’anonymat. Et à travers cela, on leur jettera dorénavant un regard avec beaucoup plus de considération, de l’empathie, de réflexion, et probablement une main tendue qui permettra de réparer les torts causés. Et c’est en cela que le cinéma est un moyen pour communiquer, informer, sensibiliser, mais aussi pour éveiller les consciences sur les situations qui empêchent notre société de véritablement se développer», a-t-elle déclaré.

LNL/FSS/EN

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