Beijing, 29 août 2024 (AGP) – Les participants des dix pays de l’Afrique francophone au séminaire sur le partage des connaissances en matière du développement ont été entretenus ce jeudi à Beijing, sur le système politique de la Chine incarné par le Parti communiste chinois (PCC) qui place le peuple en priorité.
Dans son exposé, le conférencier Zhang Youngpeng, a dressé un tableau de comparaison de l’histoire politique de la Chine entre le système politique axé sur le pouvoir centralisé durant la période des royaumes avant 1949 et le pouvoir démocratique centralisé incarné par le Parti communiste chinois, créé après 1949.
Il a rappelé que le premier système politique, à caractère capitaliste sous le règne du royaume des Qin qui a permis l’unification du pays, mettait en exergue les intérêts personnels, contrairement à celui mis en place par le Parti communiste chinois, à vocation socialiste qui, lui, fait du peuple une priorité.
«Le système politique centralisé et bureaucratique caractérisé la mise en place des préfectures et des comités qui était sous l’autorité de l’Empereur du Royaume des Qin, Shang Yang, n’était pas profitable au plus grand nombre. Ce qui a occasionné son renversement. Tandis que le système politique démocratique centralisé, initié par le PCC, dont Mao Zedong était un des fondateurs, après 1949, privilégie l’intérêt général, c’est-à-dire celui du peuple ou du plus grand nombre. Ce qui justifie sa longévité au pouvoir (100 ans) jusqu’à ce jour», a-t-il dit.
Au-delà de l’intérêt accordé au plus grand nombre, M. Zhang Youngpeng a également justifié la longévité du PCC à la tête de l’Exécutif chinois, par le développement économique et social, que connaît aujourd’hui la Chine. Une dynamique qu’est venu amélioré et amplifié l’actuel président chinois, Xi Jinping.
Ce développement qui est donc le résultat du PCC, a-t-il dit, est visible à travers la sortie de la Chine de la pauvreté extrême, l’urbanisation du milieu rural, des logements, des infrastructures routières, portuaires et aéroportuaires, le développement de technologie, etc.
A l’évidence, l’exposant a appelé les pays africains francophones et ceux de toute l’Afrique à travers les participants qui prennent part à ce séminaire, d’adopter le modèle de développement chinois et d’allier à la Chine, au détriment de l’occident qui, selon lui, s’est servi de l’Afrique.
«La Chine entend former une communauté de destin avec l’Afrique, notre souhait est que vous abandonniez vos systèmes politiques, au profit de celui de la Chine qui incarne le vrai développement», a-t-il suggéré.
Cet appel a suscité un intérêt auprès des participants. Ces derniers n’ont pas manqué, tout de même, de s’interroger sur les garanties que pourrait offrir la Chine de ne pas abandonner l’Afrique, en cas d’interposition des pays occidentaux colonisateurs. A cette préoccupation, l’exposant a rassuré les participants en indiquant que : «La Chine n’abandonnera pas l’Afrique, parce que nous avons une histoire et un destin commun», a-t-il insisté.
En décembre 2022, le Parti communiste chinois comptait 5.065.000 militants, soit 1/14 de la population chinoise. Le système politique qu’il incarne consiste à recueillir des préoccupations du peuple et d’autres partis avec lesquels il engage des discussions, dans le but de retenir les meilleures propositions pour en faire des décisions.
SN/FSS
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