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Gabon : le SAEEG en appelle le CTRI pour appliquer la loi sans état d’âme contre les fraudeurs de la SEEG

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Libreville, 19 août 2024 (AGP) – Le Syndicat des agents de l’eau et de l’électricité du Gabon (SAEEG), affilié à la Confédération syndicale gabonaise (COSYGA), a attiré l’attention du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) et son Gouvernement sur la situation catastrophique qui prévaut actuellement au sein de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), lors d’un point de presse, ce lundi 19 août 2024.

Au cœur d’un scandale financier d’envergure, estimé à plusieurs milliards de francs CFA, la SEEG a déposé plainte contre X, et l’enquête menée par les militaires au pouvoir qui a révélé l’existence d’un réseau parallèle de vente de tickets prépayés d’électricité, orchestré par des partenaires de la SEEG, continue de dévoiler l’ampleur de ce détournement de fonds.

Inquiets des pertes financières colossales pour l’entreprise, déjà en difficulté, les travailleurs de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), membres du Syndicat des agents de l’eau et de l’électricité du Gabon (SAEEG), exigent du CTRI et de son Gouvernement, que « les deux enquêtes ouvertes soient menées à leur terme et que les auteurs de ces faits soient sévèrement sanctionnés selon les textes et les lois en vigueur « .

La déclaration lue par le chef de département juridique de la Cosyga, Firmin Baltazard Etombandendji, dénonce la fraude informatique orchestrée depuis quelques années par des cadres de cette entreprise et un prestataire sur l’approvisionnement en unités Edan, plongeant ainsi les agents, les consommateurs, les travailleurs dans l’incompréhension totale.

« L’existence de ce réseau parallèle crée un déficit financier alarmant évalué à plusieurs milliards de francs CFA. Cette situation pourrait justifier les retards, le non-paiement ou la suspension de certains avantages internes au bénéfice du personnel « , a déploré Firmin Baltazard Etombandendji.

Par ailleurs, les syndicalistes en appellent à l’application des lois, et aux sanctios qui s’imposent, comme cela est souvent constaté en ce qui concerne les agents.  » ‘Nous assistons régulièrement à l’application de sanctions disciplinaires, à des licenciements des agents de basses catégories ayant commis des actes répréhensibles. Dans ces différents cas, la main du directeur général ne tremble pas « , a t-il fustigé.

CBO/FSS 

Chancelle BIKET ONANGA

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