LIBREVILLE, 11 août 2024 (AGP) – Dans une déclaration faite, le samedi 10 août écoulé à Libreville, Paulin Otogho a dénoncé l’usurpation par Gervais Oniane du nom de son parti politique, l’Union Pour la République (UPR). Récépissé définitif du ministère de l’Intérieur à l’appui, il rappelle la prééminence de l’enregistrement de sa formation politique par rapport à celui qui se proclame actuellement leader de ce mouvement.
«En fondant l’Union Pour la République (UPR), Monsieur Gervais Oniane et ses compagnons ont délibérément plagié la dénomination et le sigle qui sont, en réalité, les signes caractéristiques de notre parti politique également appelé Union Pour la République, en abrégé UPR. De ce fait, il convient de rappeler que notre parti, l’UPR, a été créé le 22 août 2021 à Libreville. Il est légalement reconnu par le ministère de l’Intérieur, contrairement à l’UPR de Monsieur Gervais Oniane qui est née près d’un mois après notre existence, c’est-à-dire le 18 septembre 2021, et qui ne dispose jusqu’à ce jour d’aucune reconnaissance légale du ministère de l’Intérieur», a fustigé Paulin Otogho.
Des faits, selon lui, en violation des textes qui régissent les Partis politiques en République Gabonaise, dont l’article 8, qui précise: «qu’aucun parti politique ne peut se doter des mêmes noms, sigles, et autres signes distinctifs appartenant à un parti ou à toute autre organisation préexistants. »
«En dépit de nos multiples interpellations, et sous le fallacieux prétexte qu’il entretiendrait des rapports privilégiés avec les nouvelles autorités du pays, Monsieur Gervais Oniane ne daigne pas se conformer aux règles», regrette Paulin Otogho. Qui croit d’ailleurs savoir que par ce fait, cette UPR bénéficie illégalement d’un certain nombre d’avantages qui reviendrait normalement à sa formation politique légalement reconnue.
Tout en affirmant sa volonté d’accompagner le président de la Transition dans le chantier de restauration du Gabon, le président Paulin Otogho dit s’en remettre au ministère de l’Intérieur, aux fins soit d’invalider le plagiat, soit alors de se déjuger, et prendre le risque de mettre à mal le principe de justice et d’équité cher aux autorités de la Transition.
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