Libreville, 29 juillet 2024 (AGP) – 35 personnes participent, depuis ce lundi, à un atelier de trois jours portant sur la validation des outils de collecte de l’Enquête nationale pour l’évaluation des inégalités (ENEI), a constaté l’AGP.
Ces participants sont essentiellement composés de 5 cadres de l’observatoire des inégalités, 2 représentants de la Direction générale de la Statistique, 28 représentants des administrations sectorielles, les partenaires techniques et financiers, etc.
Initié par l’Observatoire des Inégalités (OI), un organe du ministère de la Justice, garde des Sceaux, cet atelier élargi de partage et de validation des outils de collecte de l’enquête nationale pour l’évaluation des inégalités a pour objectif général de finaliser et valider les outils de collecte conçus pour l’enquête nationale pour l’évaluation des inégalités (ENEI).
De façon spécifique, il permettra de présenter aux participants les différents outils de collecte (questionnaire, fiches et manuels), de discuter et recueillir les besoins prioritaires des utilisateurs des données sur les inégalités (administration sectorielles, universitaires, secteur privé, partenaires Techniques et Financiers etc.).
Mais également la validation des outils de collecte (questionnaires, fiches et manuels) avec l’ensemble des parties prenantes et enfin l’identification des analystes potentiels.
« En effet, au terme du décret numéro 000112 du 4 avril 2017, ledit observatoire a pour missions d’observer et de mesurer le niveau des inégalités dans la société gabonaise. À ce titre, il a pour domaines clés de résultats : la collecte et la production des données statistiques relatives aux inégalités socio-économiques au Gabon, l’élaboration et le suivi des indicateurs axés sur les inégalités socio-économiques, l’élaboration de documents de synthèse aux fins d’alerter les décideurs sue les points d’aggravation des inégalités et d’en faire les propositions d’actions correctives », a expliqué le Directeur de Cabinet du ministre de la Justice, Willy Giscard Ontsia, représentant le ministre de tutelle empêché.
Il a saisi cette occasion pour situer l’importance de la maîtrise des inégalités socio-économiques utiles pour tout gouvernement qui constitue, selon lui, non seulement un enjeu de paix et de justice sociale, mais aussi la condition pour la mise en place des politiques publiques inclusives pour parvenir à la « Prospérité Nationale » escomptée par les plus hautes autorités de la Transition en tête desquelles le président de la Transition, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des missions de l’Observatoire des Inégalités (OI) d’une part et la mise en œuvre de l’objectif stratégique numéro 1: « Suivre et veiller à la prise en compte de l’équité dans les actions et mesures publiques touchant à l’égalité des chances du Projet Annuel de Performance (PAP) 2024 au Programme Égalité des Chances de la mission 19 justice d’autre part.
C’est dans ce sens que ledit Observatoire a lancé « l’étude sur l’état des lieux et dynamique des inégalités au Gabon ».
Deux objectifs sont visés par ce projet. Le premier est de dresser un état des lieux dynamique des inégalités au Gabon à la lumière des données existantes et celles qui seront fournies dans le cadre de l’évaluation de la pauvreté au Gabon (EGEP3). Le second est de produire, grâce à l’accessibilité de statistiques fines, des Bulletins Périodiques des Inégalités (BPI).
Pour Christian Owono, directeur général de la Statistique, des travaux ont été réalisés sur la pauvreté au Gabon, mais que rien n’a encore été fait sur les inégalités.
Cet atelier rentre dans le cadre des résolutions engagées dans un processus de transition politique avec le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI). C’est ce qui a conduit à l’élaboration du Plan National de Développement pour la Transition (PNDT) formulé sur la période triennal 2024-2026.
WAN/LNL/FSS
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