Oyem : Fin de la tournée du 3ème vice-président du Sénat à travers le canton Kye

Oyem, 23 Juillet 2024 (AGP) – Le sénateur de la transition, Marc Ona Essangui, a entamé, le 18 juillet dernier, une tournée de sensibilisation auprès des populations du canton Kye, dans le département du Woleu, à Oyem, qui s’est achevée, le lundi 22 juillet écoulé.

Accompagnée d’autres parlementaires, dont le député Diane Mengue M’Akwe, l’équipe a, plusieurs jours durant, sillonné les nombreux villages du canton, dont Endama, Mbolezogh, Afenan, Nkolayop, Medzeng, afin d’édifier les populations, entre autres, sur les travaux parlementaires de l’année en cours, les conclusions du dialogue national inclusif qui a pris fin au mois d’avril dernier. Et les contours du prochain référendum constitutionnel.

«Le collectif des parlementaires de la transition de la province du Woleu-Ntem a décidé de sillonner la province pour rendre compte des travaux parlementaires des sessions des mois d’octobre et avril et aussi pour expliquer les conclusions issues du dialogue national. Nous voulons aussi par cette occasion préparer l’opinion sur les échéances électorales à venir que sont le prochain référendum et l’élection présidentielle», a déclaré Marc Ona, par ailleurs 3ème vice-président du sénat de transition.

Le parlementaire a justifié la tournée parlementaire par la nécessité de dire, selon lui, la vérité aux populations d’autant que, toujours selon lui, des voix discordantes se font entendre.

«C’est un message de vérité que nous avons décidé de porter, celui de dire aux Gabonais qu’à l’ère de la transition et du Comité pour la transition et la restauration des institutions, nous sommes en train de concevoir un nouveau Gabon, différent de celui d’avant le 23 août 2023. Grande est notre surprise d’écouter actuellement plusieurs sons de cloche qui tendent à manipuler l’opinion», a expliqué M. Ona Essangui.

Les parlementaires ont, dans les différents villages parcouru durant la tournée, eu des échanges riches basés sur un langage franc et véridique avec leurs concitoyens

«Je ne me présente pas parmi vous aujourd’hui pour vous dire de voter pour moi, ni pour faire de la politique, car vous savez que je suis un acteur de la société civile, engagé depuis des décennies dans la lutte pour la préservation de l’environnement ; je suis ici pour parler bien fondé du ’’coup de libération ’’ du 30 août, des recommandations du dialogue national inclusif, dont l’écriture d’une nouvelle constitution était ans doute, l’une des plus importante proposition, car elle a à trait au fonctionnement de l’État et enfin les raisons qui m’ont amenées à soutenir le Comité pour la transition et la restauration des institutions», a ainsi martelé, à chaque étape, le 3ème vice-président du sénat.

Il a assuré les siens que le projet de la nouvelle constitution, dont la commission du dialogue national avait la charge de rédiger, a achevé le travail et que le texte est déjà sur le bureau du président de la République qui se chargera, à son tour, de le transmettre au gouvernement et à son tour va l’envoyer au pouvoir constituant qui est au parlement, pour examen, avant de la soumettre au peuple gabonais par voie référendaire.

Le sénateur Marc Ona Essangui n’a pas manqué d’appeler ses hôtes à voter massivement en faveur de la nouvelle constitution par un ’’oui’’ sans équivoque. Selon lui, chaque gabonais exprimera librement, certes, son choix sur la question. L’enjeu, toutefois, consistera à se déterminer entre le ’’oui’’ qui équivaut à opter pour un Gabon nouveau et prospère, tourné résolument vers le développement et le bien-être social pour tous, et le ’’non’’ qui conduira au maintient de l’ordre ancien, donc au mode de fonctionnement du régime déchu.

«En ce qui me concerne, j’ai décidé de soutenir le CTRI parce que je n’étais pas d’accord avec la manière dont notre pays était dirigé. Et j’observe que le général Oligui Nguema est un homme qui est véritablement au service du Gabon et des gabonais. Nous voyons bien que Libreville est en chantier et aussi le reste du Gabon», a soutenu le natif de Mbolozogh, ajoutant qu’il votera ’’Oui’’ pour la nouvelle constitution, lors du prochain référendum.

Le 3ème vice-président du sénat qui a noté que la dialogue Inclusif organisé le président de la transition a permis au Gabonais de débattre, entre eux, de sujets qui concernent la société gabonaise et l’avenir de la Nation, a, en outre, noté que l’engagement des parlementaires de la transition aux côtés du CTRI n’était pas motivé par des gains financiers, mais par l’amour de la patrie.

«Vous savez que le président Oligui Nguema a décidé de rabaisser les avantages financiers et autres accordés aux parlementaires de la transition. Mais, en dépit de cela, nous avons accepté de répondre à l’appel de la patrie», a-t-il expliqué.

Notons que des préoccupations liées au chômage des jeunes et à l’absence d’infrastructures collectifs, entre autres, ont été portées à l’attention du vice-président du Sénat qui a promis les transmettre à qui de droit, car «nous avons aussi mission de collecter les doléances des gabonais, indépendamment de leurs appartenances ethniques et politiques, afin de les transmettre au chef de l’État», a-t-il dit.

EMM/FSS