Libreville, 15 juillet 2024 (AGP) – Le président du Comité national olympique du Gabon (CNOG), Crésant Pambo, a fait, ce lundi, au cours d’une conférence de presse, le tour de l’actualité concernant l’organisation et la participation des athlètes Gabonais aux Jeux Olympiques de Paris en France, a-t-on constaté.
« Les Jeux Olympiques ne sont pas une compétition comme les autres, c’est le niveau mondial. Cela veut dire que pour être qualifié, il faut être parmi les douze meilleurs athlètes dans sa discipline au monde. Donc lorsqu’un athlète se qualifie il faut savoir que c’est une sacrée performance », a prévenu le président du Comité national olympique du Gabon (CNOG), Crésant Pambo.
« Cinq qualifiés pour un pays comme le Gabon, je n’ai pas dit que c’est suffisant, mais comparativement à notre environnement ou au Rwanda, devenu un pays de sports que nous connaissons aujourd’hui et qui a souvent organisé de grandes compétitions en est par exemple à huit qualifiés pour les Jeux Olympiques », a-t-il par la suite évoqué. Comme pour rappeler à ses interlocuteurs, notamment aux journalistes présents lors de cette conférence de presse, que le Gabon n’est pas si mal lotis que cela avec son total de cinq athlètes qualifiés. Bien que le successeur de Léon Folquet ait pensé par la suite que « nous devons aller progressivement de l’avant en essayant de nous dire que nous avons des efforts à faire », a-t-il reconnu.
Et pour faire un saut quantitatif sur le nombre de sportifs Gabonais qualifiés pour les Jeux Olympiques de 2024, Crésant Pambo a laissé entendre que : « le nombre de qualifiés doit pouvoir se déterminer par des stratégies, des infrastructures, par des efforts…parce qu’il y a tellement de facteurs qui permettent d’arriver à de tels résultats et qu’il faut connaître et maîtriser ».
« Donc voilà un peu le panorama et les comparaisons pour qu’on arrête toujours de nous sous-évaluer, nous sous-estimer en pensant qu’aucun effort n’est fait », a-t-il ajouté.
S’agissant des chances de médailles du Gabon à ces prochains Jeux parisiens, le patron du CNOG a déjà sa petite idée dans la tête.
« Des cinq qualifiés que nous allons emmener aux Jeux olympiques, il y a une athlète qui se distingue à nos yeux. Il s’agit d’Emmanuella Atora Eyeghé qui est quand même vice-championne d’Afrique et qui a occupé la deuxième place au terme du tournoi de qualification. Cette athlète, pour moi, est un bon modèle d’expérimentation à double titre. Le premier titre c’est parce que c’est une athlète qui s’entraîne au Gabon, donc elle défie un peu tous les pronostics qui ont souvent été de dire que pour avoir une médaille il faut forcément être en France, donc si on doit parler d’une chance de médaille pour le Gabon, cette dernière en est une », a-t-il évoqué.
Le président du CNOG a également ouvert la parenthèse sur les conditions de préparation de la délégation qui se rendra à Paris dans quelques jours.
« À une semaine des Jeux olympiques, l’Etat n’a pas pris ses engagements pour libérer le budget qui permet à toute cette délégation d’être aux J.0. Mais cela ne va pas nous empêcher d’y aller », a-t-il admis. Occasion pour ce dernier de présenter le plan innovant qui a été conçu par son entité pour la circonstance pour rendre la participation du Gabon mémorable.
« Le Comité national olympique du Gabon a décidé d’organiser un club olympique c’est un espace en région parisienne qui permettra d’accueillir un certain nombre de manifestations organisées par le CNOG. Celles-ci se dérouleront sur deux jours du 26 au 27 juillet et la première journée sera dédiée à la culture gabonaise avec la présentation des masques du pays et le deuxième jour sera dévolu aux activités plus laborieuses avec notamment trois ateliers organisés pour la levée des rideaux du lancement du fond d’investissement du comité national olympique du Gabon baptisé « Olympique Capitale » et ce fond d’investissement aura pour vocation de mobiliser un certain nombre de fonds pour financer les grands événements sportifs au Gabon », a-t-il souhaité.
JP/FE/FSS
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