Libreville, 05 juillet 2024 (AGP) – Dans le cadre des communications du Merian Institute for Advanced Studies in Africa (MIASA) qui se tiennent du 4 au 6 juillet à la bibliothèque de l’université Omar Bongo, Lazare Koé Ndzomo, chercheur camerounais, a entretenu l’assistance, ce vendredi, sur « Les processus de régulation des frontières en zone CEMAC : Dynamiques formelles et informelles de la (dé)construction du sentiment régional ».
L’objectif de cette réflexion, selon le conférencier, est de montrer comment les acteurs officiels, (police, gendarmerie, douane, Eaux et forêts) et les commerçants occasionnels ou permanents (réseaux de contrebandes, relations familiales intercommunautaires du côté informelles agissant au niveau des frontières des pays de la CEMAC) influencent la mise en œuvre de l’intégration régionale.
Face ce constat, des solutions ont été proposées au cours de ces échéances qui réunissent plusieurs experts d’Afrique et du monde. Par exemple, «que les États réduisent les réglementations sur protectionnistes, parce que les résultats des travaux que nous avons menés montrent que les pays de la sous-région CEMAC ont moins de rapports commerciaux entre eux qu’ils ne les ont avec d’autres pays. Notamment les pays de l’Union européenne. Il faut donc réduire ces procédures », a souligné le Dr Lazare Koé Ndzomo lors de son exposé.

Le conférencier Lazare Koé Ndzomo.
« Nous pensons également que les Etats peuvent pénaliser la corruption qui est forte au niveau des frontières. Et surtout que les pays de la CEMAC peuvent développer des activités à caractère social et culturel, à travers un festival inter-régional qui mettrait ces États en commun, afin qu’ils partagent un certain nombre de valeurs, de pratiques dans l’idée de pouvoir brasser les populations», a ajouté le conférencier.
JDMB/TYM/CBM/FSS
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