Libreville, 25 juin 2024 (AGP) – Le Premier ministre, Raymond Ndong Sima, a reçu, lundi, la Secrétaire Générale du Commonwealth, Patricia Scotland. La rencontre a permis de faire un tour d’horizon sur l’actualité gabonaise avec pour point d’orgue les conclusions du Dialogue National Inclusif (DNI), dont les travaux ont pris fin le 30 avril dernier, et pour lesquels le Chef du Gouvernement a fait le point sur leur mise en œuvre la semaine dernière lors d’une conférence de presse.
Partenaire stratégique du Gabon, le Commonwealth entend accompagner le pays dans son développement. A cet effet, pour réaffirmer cet ambitieux partenariat, né le 25 juin 2022 avec l’adhésion du pays à cette organisation des pays ayant en partage l’anglais, Patricia Scotland a eu un échange, lundi écoulé, avec le Premier ministre, Raymond Ndong Sima.
« Nous avons évoqué les différents thèmes de développement et le processus de transition actuel avec un accent sur les recommandations du Dialogue National Inclusif, et le Premier ministre nous a dit qu’il y a eu plus de 2000 conclusions », a déclaré Patricia Scotland.
Sur ce sujet, le Commonwealth se rejouit des avancées faites au sortir de la rencontre d’Angondjé qui, selon sa Secrétaire Générale, participe à la création d’un nouveau cadre politico-socio-économique du pays.
L’organisme avait affiché son ambition à accompagner le Gabon dans ce processus. « Nous avons offert notre expertise et notre soutien technique », a-t-elle poursuivi, avant d’indiquer qu’elle a discuté des sujets liés à la numérisation, à l’intelligence artificielle et à la formation avec le Chef du Gouvernement. Ces échanges avec Patricia Scotland visent à atteindre les différents Objectifs de Développement durable (ODD), et le Commonwealth ambitionne de mettre en place une académie où les jeunes Gabonais pourront bénéficier d’une formation gratuite.
Poursuivant son propos, la Secrétaire Générale du Commonwealth a précisé que le Gabon n’a pas été sanctionné au lendemain du coup de Libération du 30 aôut 2023. « Il y a eu un coup d’État. Nous comprenons les raisons pour lesquelles cela s’est produit. Le Président de la Transition et les autres membres de la Transition nous ont rassurés que c’était une période transitoire. En dépit de cela, nous avons dû prendre des mesures parce que nous avons des règles concernant nos relations avec les pays membres du Commonwealth », a-t-elle conclu.
FSS/AGP
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