Franceville, 24 juin 2024, AGP- Une mission conjointe de L’ARCEP du Gabon et celle du Congo, a présenté, ce lundi à Franceville, ses civilités, au préfet du département de la Passa, Raphaël Obali. Une audience accordée dans le cadre d’une mission qui va se dérouler du 24 au 28 juin prochain, dans la province du Haut-Ogooué, en vue d’un Projet d’accord de coordination des fréquences aux frontières sur les bandes de fréquences 694 MHz à 2600 MHz , des télécommunications mobiles internationales entre les deux parties.
Le présent Accord a pour objet la coordination des fréquences aux frontières sur les bandes de fréquences 694 MHz à 2600 MHz des Télécommunications mobiles internationales (IMT), entre la République du Gabon et la République du Congo.
ll permet d’harmoniser la gestion des ressources en fréquences aux frontières de la République du Gabon et de la République du Congo ; de réduire les problèmes de brouillages préjudiciables entre les systèmes des Télécommunications Mobiles Internationales (IMT) ; et enfin , d’optimiser l’utilisation des ressources spectrales dans les zones frontalières.
Ledit accord est également établi en vue de trouver une solution équilibrée pour minimiser les émissions nocives provenant des territoires voisins.
Ces émissions peuvent provoquer des interférences préjudiciables, une couverture préjudiciable (problèmes d’itinérance internationale) ou peuvent empêcher une administration d’utiliser/d’attribuer des portions de son spectre national.
Aussi, est-il mis en place pour définir des conditions satisfaisantes d’utilisation des fréquences, pour que les opérateurs mobiles terrestres puissent exploiter leurs réseaux tout en maintenant une bonne qualité de service et une bonne couverture sur le territoire national.
Cela conduit les administrations à accepter et à convenir d’un certain niveau de brouillage (tel que défini à l’article 1.168 du règlement des radiocommunications de l’UIT).
Dans le cadre du présent accord, les parties s’engagent, réciproquement, à notifier tout changement intervenu sur le plan national de fréquences, à notifier toute nouvelle assignation de fréquences aux stations radioélectriques dans la zone frontalière, à notifier tout brouillage préjudiciable en vue de solutions adaptées, à fixer le seuil minimal à respecter par les opérateurs dans le cadre du déploiement de leur réseau ; et à notifier la mise en service d’une nouvelle station radioélectrique
TLAM/ANM/DT
Commentaires