Conclusions du DNI : les parlementaires gabonais outillés sur l’élaboration d’une nouvelle Constitution

Libreville, 23 juin 2024 (AGP) – Au terme de trois jours de formation, organisée par l’Union Interparlementaire (UIP), l’Institut International pour la démocratie et l’Assistance Électorale (IDEA International) et le gouvernement gabonais, les parlementaires du Gabon ont été outillés sur l’élaboration d’un dispositif législatif et constitutionnel.

Du 20 au 22 juin, les députés et sénateurs ont appris des expériences vécues par quatre pays africains en matière de réconciliation nationale et d’élaboration d’une nouvelle constitution, à savoir la Tunisie, le Kenya, la Guinée et l’Afrique du Sud.

De même, les parlementaires ont acquis des outils indispensables à l’élaboration de la nouvelle loi fondamentale du Pays et partant d’autres textes législatifs, par le biais des enseignements denses et variés.

Peter Lilienfeld, ancien Secrétaire général de l’Assemblée Constituante de l’Afrique du Sud, a exhorté les parlementaires gabonais à «pratiquer la négociation» car, selon lui, «c’est une arme redoutable».

Concernant les outils mis à la disposition, l’honorable Dr Dansa Kourouma, président du Conseil national de transition en Guinée Conakry, a présenté la situation du pays en invitant les séminaristes à observer certaines règles d’or, notamment être proches les uns des autres et associer les concitoyens à la gestion de la cité, mettre en berne les intérêts politiques au profit des intérêts collégiaux.

Le séminaire de formation, tenu dans un esprit convivial, et salué par Maurice, représentant du directeur de IDEA International, s’est soldé, le samedi 22 juin, en présence du 2ème Vice-Président de l’Assemblée nationale de la Transition, Amiral Gabriel Mally Hodjoua et du 3èmeVice-Président du Sénat de la Transition, Marc Ona Essangui, qui a traduit sa gratitude aux organisateurs et salué l’initiative.

À l’endroit de ses collègues députés et sénateurs, ce dernier a souligné l’importance de ces rencontres: «Nous devons renforcer davantage nos capacités, afin de mieux comprendre et mettre en exergue, les bonnes pratiques démocratiques et l’État de droit. Il est de notre responsabilité de nous préparer de manière efficiente à la maîtrise et à l’écriture de la Constitution et des autres textes législatifs», a fait savoir Marc Ona Essangui.

RNA/TYM/FSS