Libreville, 20 juin 2024 (AGP)- Le Directeur Général de l’Office national du Développement du Sport et de la Culture (ONDSC), le Commandant Loïc Ngouayit-Kounda, a laissé entendre mercredi écoulé qu’il y a de fortes chances que cet édifice construit pour la Coupe d’Afrique des nations 2017, puisse être à nouveau opérationnel l’année prochaine, a-t-on noté.
Cela peut paraître surprenant, mais depuis la Coupe d’Afrique des nations de 2012 co-organisée par le Gabon et la Guinée-Équatoriale, seuls trois stades du pays ont abrité au moins une rencontre de la sélection nationale. Il s’agit du stade de l’Amitie sino-gabonaise d’Akanda, dans la province de l’Estuaire, du stade Rénovation de Franceville (Haut Ogooué) et de Gaston Peyrille à Bitam (Woleu-Ntem).
Un cercle encore très fermé qui devrait toutefois s’ouvrir au Stade d’Oyem l’année prochaine, si l’on s’en tient aux prévisions du Directeur Général de l’ONDSC, le commandant Loïc Ngouayit-Kounda, lors de sa conférence de presse.
Ce dernier table en effet sur une mise en conformité de ce vestige de la Coupe d’Afrique des nations 2017 pour l’année 2025. Et ce, conformément à la volonté du Président de la République, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, qui avait indiqué, dans un passé pas très lointain, être favorable à ce que les autres stades dont dispose le pays, puissent également accueillir des matches des Panthères du Gabon.
Il y a donc de très fortes chances que la sélection nationale dispute au moins une rencontre sur ce terrain, soit dans le cadre de la suite des éliminatoires du mondial 2025 prévue au mois de mars, soit pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2025, lesquelles auront lieu la même année.
Le ministre des Sports, Dr André Jacques Augand a, dans l’après-midi, confirmé cette tendance en indiquant aux députés de la Transition, lors de son interpellation sur cette question, que le stade d’Oyem pourrait être fonctionnel dans « au moins un an » a-t-il déclaré.
L’ attente devrait en revanche être un peu plus longue pour le Stade de Port-Gentil au regard de l’énormité des travaux encore à réaliser, tout comme celui d’Akanda bien qu’ayant lui, bénéficié d’une réhabilitation dans le cadre de la tenue du Dialogue national inclusif.
FE/ DT
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