Libreville, 16 juin 2024 (AGP)- Les imams membres du Regroupement des Musulmans pour l’Éducation et le Développement (RE.M.E.DE) ont dénoncé la destitution sans respect de procédures des imams gabonais de leurs mosquées respectives, notamment dans les provinces de l’Estuaire, la Ngounié, la Nyanga, et le Haut-Ogooué, au cours d’une conférence de presse tenue le samedi 15 juin 2024, à leur siège, a-t-on appris du service communication dudit regroupement.
« Les désignations des imams se sont toujours faites par le passé, en concertation avec les fidèles et/ou, les promoteurs desdits mosquées aux fins d’éviter de heurter les sensibilités, mais cela n’a pas été fait comme toujours. Nous dénonçons donc avec la plus grande fermeté, cette décision d’abus de pouvoir », fustigent-ils par la voix du porte-parole, l’Imam Ibrahim Angoulou.
Selon les eux, chaque association religieuse a librement identifié les lieux de culte sous sa tutelle auprès du ministère de l’Intérieur, conformément à la loi. Et le REMEDE est régi par la loi 35/62 du 10 décembre 1962, ce qui lui confère également un statut légal.
Les responsables du REMEDE invitent, les imams visés par cette destitution « illégale » à rester serein et invitent également les imams de toutes les mosquées identifiées sous la tutelle dudit rassemblement à ne pas céder aux intimidations.
LNM/LNL/DT
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