Éliminatoire mondial 2026/Côte d’Ivoire-Gabon : des cadres à la peine et des jeunes encore très tendres

Libreville, 08 juin 2024 (AGP)- La défaite du Gabon vendredi écoulé face à la Côte d’Ivoire (0-1) a aussi été symptomatique de l’accumulation d’une certaine fébrilité mêlant à la fois les joueurs expérimentés et ceux censés leur emboîter le pas. Les notes:

Loyce Mbaba, gardien de but (6/10) : la surprise du  » chef » Thierry Mouyouma a su saisir sa chance. Il a été précieux sur certaines actions chaudes. Le Gabon a probablement trouvé son gardien de but numéro 1.

Jeremy Oyono, latéral droit (3/10) : le danger est régulièrement venu de son côté. Il est encore très loin d’être une alternative à ce poste.

Jacques Ekomie, latéral gauche (3/10):  il a été très limite à chacune de ses interventions.

Alex Moucketou, défenseur central (6/10): il prend de plus de l’étoffe au sein de la défense gabonaise. Il a su compenser son déficit physique face aux véloces attaquants Ivoiriens par sa très belle lecture du jeu et son sens de l’anticipation.

Bruno Ecuele Manga, défenseur central (6/10) : propre et très lucide dans ses interventions.

Medwin Biteghe, milieu de terrain (4/10): il a perdu plusieurs ballons dans des zones sensibles. Il accuse un déficit physique dans les duels.

Guélor Kanga, milieu de terrain (3/10): de la suffisance dans son jeu. Il n’a jamais été capable d’organiser le jeu de l’équipe.

Mario Lemina, milieu de terrain (3/10) : on a revisionné le match et même après cela, difficile de décrire une seule action du meilleur joueur de Wolverhampton.

Denis Bouanga, attaquant (3/10) : injouable en club, il l’est moins en sélection nationale. Le niveau réel de la Major League Soccer (MLS) mérite un questionnement.

Jim Allevinah, attaquant (3/10) : énormément de courses dans le vide sans plus. Son très faible temps de jeu en club (Clermont) s’est fait ressentir dans la durée du match.

Pierre Emerick Aubameyang, attaquant (3/10) : beaucoup d’appels de balles en profondeur et des pertes de balles en  première période. Son raté (tir sur le poteau) a suffi pour résumer sa prestation. Retour donc mitigé pour le moment.

Thierry Mouyouma, sélectionneur (4/10) : sa philosophie de jeu basée sur la possession a de plus en plus été perceptible et visible. Il a cependant cumulé le bon et le moins bon dans son coaching en hésitant à sortir certains cadres, hors du coup et déconnectés du match.

FE/DT