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Oyem, 07 juin 2024 (AGP) – Le gouverneur de la province du Woleu-Ntem, Jules Djeki, a ouvert, le jeudi 06 juin écoulé à Oyem, les travaux de l’atelier provincial de sensibilisation et de vulgarisation de la réglementation interdisant les produits cosmétiques éclaircissants, contenant du mercure et d’autres substances dangereuses pour la santé, a-t-on constaté.
L’occasion a été donnée au gouverneur de rappeler que la santé demeure une des priorités des plus hautes autorités en tête desquelles le président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema.
»En tant qu’experts de vos ministères respectifs, vous avez un rôle crucial à jouer dans la mise en application des mesures réglementaires adoptées par la gouvernement en matière de santé et de bien-être des populations ’’, a-t-il déclaré.
Aussi, a-t-il indiqué que la convention de Minamata, adoptée par le Gabon en 2014, est juridiquement contraignant et vise à protéger la santé humaine et l’environnement contre les émissions et rejets anthropiques de mercure et des composés à base de mercure.
’’C’est dans ce cadre que le Bureau OMS au Gabon appuie, depuis 2023, les ministères en charge de la Santé et de l’Environnement dans l’exécution du projet sur l’élimination des produits cosmétiques éclaircissant pour la peau contenant du mercure et d’autres substances dangereuses pour la santé ’’, a noté Jules Djeki.
Soulignont que ce séminaire, qui se tient dans la continuité de celui organisé à Libreville en février dernier, va passer en revue les mesures réglementaires adoptées et qui interdisent les produits cosmétiques à base de mercure ou qui contiennent des substances nocives pour les populations.
Selon le gouverneur de la province du Woleu-Ntem, l’Agence du médicament et des autres produits de santé (AMAPS) est l’organe chargé de l’exécution de ce projet, qui a pour objet le renforcement de la réglementation nationale sur les cosmétiques éclaircissants pour la peau.
’’Dans cette dynamique, le ministère de la Santé a pris, en novembre dernier, des textes réglementaires, afin de mettre un terme à la fabrication, l’importation et l’exportation des produits éclaircissant pour la peau contenant du mercure et d’autres substances dangereuses ’’, a expliqué Jules Djeki.
De son côté, la déléguée spéciale municipale adjointe de la maire d’Oyem, le colonel Aurelie Praxede Essono, a exhorté les services compétents de la mairie à s’impliquer pleinement dans l’atelier, afin de disposer d’outils qui leur permettent de mettre un terme à la circulation des cosmestiques incriminés, dans la ville.
»Aux commerçants installés dans la ville et aux importateurs desdits produits, votre participation à cet atelier devrait vous permettre de circonscrire vos activités aux seuls comestiques agréés’’, leur a-t-elle recommandé.
EMM/ANM/FSS
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