Gabon/Marche Mouila-Libreville : le défi de Sthemy Manuel Vinga largement salué sur la toile

Libreville, 04 juin 2024 (AGP)- La « Marche de la félicité », entamée à Mouila le week-end écoulé,  par un enseignant d’éducation physique et sportive (EPS) Gabonais du nom de Sthemy Manuel Vinga et quelques proches, pour rejoindre Libreville, la capitale du pays, reçoit des nombreux encouragements et marques de soutien des internautes sur la toile.

D’aucuns parleront d’un défi complètement fou. Mais il n’en est absolument rien. Il suffit juste d’un peu de culture, de la curiosité et quelques cliques sur certains moteurs de recherche sur internet, pour se rendre à l’évidence que cette initiative n’est tout autre qu’un simple défi personnel avec un brin d’audace.

Pas très loin de nous d’ailleurs, deux amis Marocain et Ivoirien vivant en France s’étaient lancés pour défi de rejoindre la Côte d’Ivoire en voiture pour assister à la dernière Coupe d’Afrique des nations de football que le pays a abritée dernièrement en traversant pas moins de cinq pays africains avec tous les risques que cela comporte.

« Il y a une trentaine d’années à Koulamoutou, en allant accompagner ma mère pour ses travaux champêtres, j’avais croisé deux Gabonais qui avaient également fait cette épreuve. Ils étaient partis de Libreville pour Franceville en passant par Lambaréné, Mouila, Mimongo, Koulamoutou, Moanda et Franceville » a relaté Aime Sancere Nziengui.

« Je me souviens de ça et c’était en  1992. Les gars étaient passés à la RTG1 quelques semaines après leur aventure », a retorqué Kevin Eyene Mba.

C’est dire en quelque sorte que, l’initiative de Sthemy Manuel Vinga a déjà été accomplie par le passé au Gabon, mais pas dans le même sens ni le même trajet.

Et si certains y voient à travers la démarche de ce compatriote un moyen d’attirer l’attention des  nouvelles autorités militaires du pays, en raison de la dénomination de sa  « marche de la félicité », d’autres en revanche soutiennent l’acte et assurent que celui-ci mérite d’être encouragé dans un pays où la prise d’initiative est devenue au fil des années, la chose la moins partagée.

FE/DT