Taekwondo : Jérémi Landou désigné meilleur combattant de l’International open espoir

Libreville, 19 mai 2024 (AGP) – Le jeune taekwondoïste gabonais s’est offert la médaille d’or dans la catégorie des -58 kg, succédant ainsi à Teddy Opoya, désigné meilleur combattant chez les hommes, lors de la précédente édition, a-t-on constaté.

L’arrimage de cette compétition aux standards internationaux a pris son envol, samedi dernier ,au Palais des sports de Libreville, où se tenait la deuxième édition de l’Open espoir dans sa nouvelle version. Une transition réussie avec l’utilisation des plastrons électroniques, outils devenus indispensables dans la haute compétition.

En poomse et kurigi, toutes les catégories de compétiteurs chez les seniors ont bel et bien pris part au rendez-vous. En compétition de poomse, chez les (-30 ans), par équipe, c’est l’écurie Anpat A qui s’est adjugée la médaille d’or, devançant Hyndai taekwondo club (argent) et Hanseong académie A (bronze). Tandis que chez les (-45 ans) par équipe, c’est Espoir Académie taekwondo qui a terminé sur la première marche du podium.

Côté combats, dans la catégorie (-58 kg), Landou Jeremi, a fini en or, Ebang Ebang Olsen, en argent et Ndzime Leonce en bronze. Chez les (-68kg) Mbera L’hyvan s’adjuge l’or, Wocho Jenifer, l’argent et le bronze pour Ndong Obame Severin. En -80kg Essono Nguema, remporte l’or, Makoba Stephane Wylnid, l’argent et le bronze pour Ogandaga Odilon. Et chez les (+80 kg) Mbadinga Auniel s’est paré d’une médaille d’or, Mohamed Diabate (argent) et Mbele Boris, (bronze).

Pour Me Simon Ebele, coach international de taekwondo, président fondateur des Dojans académique,  » l’objectif est d’emmener les pratiquants gabonais à s’arrimer aux normes internationales parce que nous avons constaté qu’au lieu que nous fassions des pas vers l’avant, on a beaucoup plus fait des pas en arrière. Et ce qui est à l’origine de ce souci, c’est le manque de matériels électroniques, donc les plastrons électroniques et les chaussettes électroniques ».

La compétition qui a enregistré les inscriptions de plusieurs combattants étrangers, n’a malheureusement pas vu ces derniers monter sur les tatamis pour des raisons de timing et de logistique.

« Ils ont eu des soucis de logistique et de transport. Ils nous ont appelé pour nous l’expliquer un jour avant l’ouverture de l’évènement », a renseigné Me Simon Ebele.

FE/FSS