Libreville, I7 mai (AGP)- Après deux jours de travaux en ateliers, les Etats généraux de l’Habitat se sont clos, le jeudi 16 mai 2024 à Libreville, sur une multitude de recommandations à l’endroit des autorités. C’était en présence du Vice-président de la République, Joseph Owondault Berre, des membres du gouvernement, et des professionnels de l’habitat.
Des propositions visant à sortir ce secteur de sa léthargie, mais surtout, à faire en sorte que chaque famille gabonaise dispose d’une parcelle viabilisée et/ou d’un logement décent, dans les délais impartis à la Transition. Une question d’autant plus urgente que le pays fait face à un déficit de 300 mille logements, selon les panélistes.
Au titre des propositions retenues par les 400 participants, on peut citer l’élaboration du code de l’urbanisme et de la construction ; la restauration de la Banque de l’Habitat du Gabon ; l’utilisation de la prime de logement des agents publics comme mécanismes de garantie au crédit immobilier ; la pénalisation de la vente de terrains sans titres ; la mise en place d’un mécanisme de crédit à taux 0 par le Trésor public, pour l’accès au logement etc.
Mais encore, restituer le Fonds national de l’habitat (FNH) pour la production en masse des parcelles sur l’ensemble du territoire national ; renforcer le cadre juridique et réglementaire en matière domanial ; intégrer les droits d’usages coutumiers, et encadrer la fonction de chef de quartier dans la législation domaniale.
Ou enfin, doter le ministère de l’Habitat, dans le cadre du projet de loi des finances rectificative 2024, d’un budget minimum de 50 milliards de FCFA, pour lancer les grands chantiers de production des parcelles et de construction des logements sociaux sur l’ensemble du territoire.
Ce sont là, quelques axes présentés par le rapporteur général des Etats généraux de l’Habitat, Ferdinand Allogho Nkizoghe, à la clôture des travaux.
FBEM/FA/DT
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