Oyem, 06 mai 2024, AGP – Dans la foulée du lancement de l’opération de formation aux Technologies de l’information et de la communication (TIC) de 120 jeunes, à Oyem le 4 mai dernier, le président de la fondation Palais Omar Bongo Ondimba (POBO), Charles Mba Ekoume, à bien voulu se prêter aux questions de l’ AGP.
AGP : Vous venez de lancer la formation aux TIC de 120 jeunes gabonais, hommes et femmes à Oyem, s’agit-il d’une action ponctuelle ?
Charles Mba Ekoume : « Evidemment que non ! Notre ambition c’est de rendre pérenne dans le temps cette formation destinée à nos jeunes et qui revêt une grande importance à nos yeux. Notre approche a toujours été d’inscrire nos actions dans la durée. Il vous souviendra à ce sujet, à titre d’exemple, du concours de l’orthographe que nous avons organisé, ici à Oyem, pendant une dizaine d’années. C’est vraiment une opération que nous voulons sur le long terme que nous lançons aujourd’hui »
Quels sont les objectifs poursuivis par cette formation ?
« Cette formation qui porte le label Unesco est une expérience inédite dans notre pays. Nous l’avons lancé au profit des jeunes afin qu’ils acquièrent des outils numériques à la fois, dans la maintenance informatique, la bureautique, l’installation et la maintenance des équipements solaires, en vue de leur autonomisation(…)Nous avons donc la garantie qu’au sortir de leur formation, ces jeunes pourront s’autonomiser, prendre de l’initiative, sinon créer leur emploi ou leur entreprise. »
Ces jeunes peuvent-ils espérer bénéficier d’un accompagnement de la fondation au terme de leur formation, pour ceux qui auront décidé de s’installer à leur compte personnel ?
« Notre projet a pour objet d’apprendre à nos jeunes comment pêcher par eux-mêmes, car c’est cela aussi l’initiative. Il est tout aussi vrai que nous ne sommes qu’une fondation, même si nous bénéficions dans ce projet du soutien et de l’accompagnement du président de la Transition, chef de l’Etat, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, pour accompagner ces jeunes. Ce que ces jeunes doivent apprendre, ici, c’est à devenir autonomes. La solution viendra d’eux même et je pense que ceux qui auront de bons projets seront accompagnés. »
EMM/ANM/DT
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