Rabat, 22 avril 2024 (AGP) – Les Agences de presse africaines, membres de la Fédération atlantique des agences de presse africaine (FAAPA), ont été édifiées sur la notion de « Fact-Checking », ce 22 avril, au cours d’un séminaire de formation, qui a lieu au Centre africain de formation des journalistes (CAFJ), à Rabat au Maroc.
Venus de vingt-cinq (25) pays d’Afrique, et regroupant les francophones, anglophones et lusophones, les participants à ce séminaire de formation planchent sur la thématique axée sur les Fake news (fausses informations).
La notion de « Fact-Checking » est un genre rédactionnel qui consiste à faire une vérification approfondie des faits et déclarations d’intérêt public véhiculés par les médias et réseaux sociaux. Elle n’est pas à confondre avec l’investigation, qui est une enquête.
Selon Tilado Apollinaire Abga, journalistes formateur et rédacteur en chef de l’agence d’information du Burkina (AIB), les principes et exigences du Fact-checking que sont : l’exactitude, la rigueur, la patience, la transparence, l’indépendance et l’objectivité, sont requises dans leur ensemble pour mener à bien cette quête de vérité, en vue de donner une information fiable, vraie et vérifiable.
Pour le formateur Jean Bedel Ndandula, directeur du service Agence congolaise de presse (ACP), il existe neuf (9) types de Fake news, selon les auteurs Faillet et Marc O. Ezrati. Il s’ agit entre autres : des Fake news générique de désinformation, dont le but est de manipuler l’opinion ; des Fake news de propagande, dont l’objectif est d’endoctriner le public ; des Fake news de complotisme, qui consiste à déstabiliser le pouvoir.
Un ensemble de genre qui n’est pas sans conséquences et pouvant engendrer troubles, suicide, Psychose, meurtre, diffamation…
ANM/CEM/DT
Commentaires