Libreville, 05 avril 2024 (AGP) – Les 600 commissaires, convoqués au Dialogue national inclusif, ont exprimé, ce vendredi 5 avril, leur satisfaction, à l’issue du séminaire de formation auquel ils ont pris part durant deux jours au stade d’Angondje, siège de l’évènement, ont-ils confié à l’AGP.
Ces participants ont dit leur satisfaction d’avoir été imprégnés du travail qui a été réalisé en amont par le ministère de la Réforme des institutions sur la collecte, puis la synthèse des 38 mille contributions citoyennes, dans un document qui leur servira de base de travail.
«Cette formation qui nous a été administrée par le ministère de la Réforme des institutions nous va droit au cœur, parce que dès lundi, nous allons démarrer les travaux. Aussi avons-nous été ravis d’apprendre qu’un travail scientifique a été fait sur les contributions émanant des populations, de telle sorte que toutes les préoccupations ont été prises en compte et reparties dans les différentes thématiques. Toute chose qui nous rend le travail plus ou moins facile, vu que nous allons aborder ces différentes thématiques qui sont le résultat de toutes les contributions», a déclaré Pierre Mintsa, un commissaire.
«Je suis heureux au sortir de cette formation qui était nécessaire, parce qu’avant de parler d’une chose, il faut préalablement s’imprégner du contenu. La méthode de collecte des contributions a été très propre. Nous avons découvert la collecte des données qui a été faite sur le terrain pendant que beaucoup spéculent dans les réseaux sociaux. Nous serons au fait de ces contributions pour les traiter, et l’effervescence va donner des résultats qui seront à la satisfaction de tout le monde. Je suis heureux», a dit Dr Anatole Engueng Ondo, un autre participant au Dialogue national inclusif.
«C’est un sentiment de satisfaction. La symbolique de la séance de formation que nous avons eu ce matin est que le Dialogue national inclusif a commencé par cette rencontre qui était une séance d’information sur l’historique de l’appel à contributions, la collecte des contributions, le mécanisme de synthèse qui a été fait. Et c’est sur la base de cette synthèse que les commissions et les sous-commissions vont travailler durant tout ce mois. Il fallait donc comprendre comment le document a été élaboré, les méthodologies appliquées pour arriver au document qui sera notre base de travail», a indiqué, pour sa part, Jean Robert Menie.
Cette formation qui s’est ouverte jeudi dernier, a constitué les préliminaires des travaux du Dialogue national inclusif, conformément au chronogramme établi.
SN/CBM/FSS
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