Par 
Libreville, 30 mars 2024 (AGP) – Suite à l’incendie sur le site pétrolier de la société franco-britannique Pérenco, occasionnant la mort de 5 personnes à Port-Gentil, le 20 mars dernier, la Confédération syndicale Gabonaise (COSYGA) tire la sonnette d’alarme sur les questions liées à la sécurité et à la santé au travail.
«Comme des soldats au front de guerre, nos camarades ont péri les armes à la main, pour apporter leur savoir-faire, leur professionnalisme au service du développement de l’économie ‘nationale’’, a déclaré le secrétaire général de la Cosyga Philippe Djoula.
Le but de cette rencontre avec les médias était de sensibiliser les employeurs en général, et ceux de l’industrie pétrolière en particulier, sur la nécessité de la prévention des risques professionnels. Et, d’autre part de conscientiser les travailleurs du secteur sur la réalité du risque sur les lieux de travail et l’importance de s’en prémunir.
Il s’agit d’ un «appel pressant», car il est constaté que la politique nationale de sécurité et santé au travail est devenue, au fil des années, une simple vue de l’esprit, une arlésienne.
Aussi déplore-t-il le fait que le rôle de surveillance des gouvernants s’estompe progressivement, pour céder la place à un laisser-faire, qui se matérialise par l’absence de contrôle. Le cas, a-t-il cité, de l’inspection spéciale du travail, qui et pourtant est un bras séculier du gouvernement en matière de préservation de l’intégrité physique des travailleurs.
Pour le secrétaire général de la Cosyga, Philippe Djoula, « le travail ne saurait être un supplice, mais un moyen d’épanouissement (…)».
LNL/CBM/FSS
Commentaires