Oyem, 28 mars 2024 (AGP) – La nouvelle mercuriale rendue publique par le gouvernement n’est toujours pas appliquée à Oyem, la capitale provinciale du Woleu-Ntem (Nord), a constaté l’AGP.
Le gouvernement gabonais a rendu public, le 11 mars dernier, une liste de 17 produits alimentaires de grande consommation soumis à un plafonnement des prix pour une durée de trois mois.
Pourtant, une douzaine de jours après l’entrée en vigueur de la nouvelle grille des prix, celle-ci peine à être respectée par les commerçants. D’autant plus que ni les brigades de la direction provinciale de la Concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), ni celles de la direction provinciale du Commerce ne sont présentes sur le terrain, afin de veiller au respect de la mesure gouvernementale.
« Les différentes baisses des prix des denrées alimentaires annoncées par les autorités, n’ont jamais été respectées par les commerçants à Oyem, pour quoi cela changerait cette fois? Aujourd’hui, nous faisons nos achats sans nous soucier de cela », confie L. Ntsame, une jeune gabonaise rencontrée chez un commerçant au centre-ville.
En effet, chez les commerçants détaillants, le litre d’huile de cuisine de marque Cuisin’Or est toujours écoulé entre 1.150 et 1200 frs l’unité, de même que le prix du kilogramme de poissons Bar, qui demeure à 2000 frs, et le kilogramme de cotis est toujours vendu à 1800 frs.
« Nous n’avons pas encore reçu la liste des nouveaux prix. En plus de cela, nous écoulons encore les anciens stocks. Ce n’est qu’à la fin de nos anciens stocks que nous allons adopter la nouvelle mercuriale arrêtée par l’Etat », a indiqué un commerçant rencontré au quartier Nkomayat.
Il appartient aux pouvoirs publics provinciaux de faire preuve de dynamisme, afin de soulager le panier de la ménagère.
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