Libreville, 26 février 2024 (AGP)- Le ministre de la Santé, le Pr Adrien Mougougou, a lancé ce lundi 26 février, les travaux de révision de la liste nationale des médicaments et dispositifs médicaux essentiels, en présence du représentant résident de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Dr Magaran Monzon Bagayoko, et du ministre de La Défense, la générale de division Brigitte Onkanowa, a-t-on constaté.
Ouvrant les travaux, de concertation visant à l’amélioration de l’utilisation rationnelle des médicaments, le ministre de la Santé, le Pr Adrien Mougougou a indiqué : « Le défi majeur du gouvernement de la transition est d’offrir aux populations des prestations de soins de qualité dans un esprit d’équité et de justice sociale. L’importance de cet atelier se trouve donc justifiée par l’objectif visé à savoir : définir la liste des médicaments pour notre pays. Ainsi, les établissements sanitaires disposeront d’un outil important pour la gestion d’approvisionnement des médicaments et la prise en charge des patients », a-t-il dit.
S’exprimant à son tour, le représentant résident de l’OMS, le Dr Magaran Monzon Bagayoko, est revenu sur l’importance de ces travaux.
« L’atelier de ce jour est capital pour le système de santé gabonais. Primo, il s’agit de faire en sorte que cette liste qui va être révisée soit la plus complète possible pour répondre aux besoins sanitaires des populations. Second enjeu, est une fois adoptée, le gouvernement s’engage à travers sa centrale d’achat de médicaments public (Opn) à rendre disponible en permanence . Le dernier enjeu, les médicaments de cette liste doivent être accessibles pour les populations. Ainsi, l’Etat doit investir les ressources financières adéquates pour permettre de rendre disponiblse les médicaments », a-t-il expliqué.
Au Gabon, les ruptures fréquentes des médicaments constatées dans les établissements sanitaires constituent souvent les premières plaintes des populations vis à vis le système de santé.
Les médicaments et dispositifs médicaux font parties des six piliers d’un système de santé à savoir : la gouvernance, les ressources humaines, le financement adéquat, les technologies et produits de santé, la prestation de service, et l’information sanitaires stratégiques, a-t-on appris.
Ces ateliers qui prendront fin le 1er mars prochain, permettront de produire une nouvelle liste de médicaments qui tiendra compte de la charge de morbidité ; l’existence de données fiables et adéquates sur l’efficacité, l’innocuité ; etc.
TYM/CBO /DT
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