Minvoul, le 08 février 2024 (AGP) – Une rencontre entre amis, autour de boissons alcoolisées, a tourné en une rixe sanglante au village Nkani, dans le département du Haut-Ntem à Minvoul, province du Woleu-Ntem (Nord) le 2 février dernier, occasionnant 30 jours d’incapacité de travail à la victime, a appris l’AGP d’une source au poste de gendarmerie de Bolossoville.
Selon la même source, la victime, Maximilien Essame Essono, ressortissant Camerounais âgé de 31 ans, entreprend la tournée des grands ducs avec son compatriote Steeve Mba Edzidzi, âgé de 36 ans, et domiciliés tous deux au village Nkani, à une douzaine de kilomètres du district de Bolossoville centre.
Rejoints dans leur aventure par un troisième compagnon, dont l’AGP n’a pu obtenir l’identité, ils font la tournée des bistrots du village, puis décident de « changer de coin« . Ils se rendent au village voisin Moume à quelques kilomètres où ils continuent leur beuverie.
En état d’ivresse, ils prennent le chemin du retour à Nkani, en fin d’après-midi. Chemin faisant, et pour une raison qui lui est propre, Maximilien Essame Essono, la victime, confie une somme de 5000FCFA à la garde leur compagnon.
Arrivés à Nkani et voulant certainement reprendre leur consommation d’alcool, M. Essame réalise que ses poches sont vides.
En l’absence de leur compagnon qui leur a dit se rendre à la récolte du vin de palme en forêts et à qui il a confié la garde de ses 5000 frs CFA, Maximilien Essame Essone accuse Steeve Mba Edzidzi de lui avoir subtilisé son argent.
En dépit des dénégations de son compatriote, il n’en démord pas. Eclate alors une bagarre entre les deux amis durant laquelle M. Essame Essone prend le dessus sur son antagoniste, qui se saisis alors du couteau qu’il portait par devers lui et se met à l’enfoncer à la victime qui s’écroule dans une marre de sang.
Maximilien Essame Essone sera finalement évacué au Centre hospitalier régional d’Oyem (CHRO) où ses jours ne sont plus en danger. Quant à l’auteur des coups de couteau, il a été placé sous mandat de dépôt à la prison centrale d’Oyem le 5 janvier.
EMM/ANM/HUN
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