Franceville, 10 Janvier 2024 (AGP) – Le procureur général de la Cour d’Appel de Franceville, Berthin Mithomat, a rassuré les familles éplorées de la poursuite de l’enquête, avant de les appeler au calme et à la retenue, relate un communiqué parvenu à notre rédaction.
‘’Mesdames et messieurs, population gabonaise et particulièrement altogovéenne, dans la nuit du vendredi 05 au samedi 06 janvier 2024, un crime odieux a été commis au quartier Montagne-Sainte, non loin du pont Saint-Hilaire à Franceville. Un père de famille, sa concubine en grossesse et ses deux enfants ont été assassinés, jetés dans le fleuve la Mpassa, après qu’ils aient été mutilés. L’enquête ouverte par le parquet de la République de Franceville, a permis l’arrestation, au petit matin du dimanche 07 janvier 2024, du présumé auteur des faits, qui n’est autre que le nommé Belingui Yannick Noah », a rappelé le procureur général.
Face à cette situation, qui occasionne de vives tensions, il a tenu à présenter ses condoléances aux familles éplorées, avec qui l’ensemble des populations partage la douleur.
Il a indiqué que le parquet général tient à rassurer ces dernières de ce que l’enquête ouverte suit son cours pour mettre la main sur des éventuelles complices ou commanditaires.
Toutefois, il précise que cette enquête ne peut se faire que conformément aux lois gabonaises en vigueur, le contraire s’apparenterait à l’anarchie.
»Les populations et particulièrement les familles des victimes dont nous comprenons l’émotion, et la colère sont priées de se calmer et de faire confiance à la justice de notre pays surtout en cette période de transition », a exhorté le procureur général.
Aussi, a-t-il martelé que la loi du Talion ne s’aurait être cautionnée par la justice. De plus, la peine de mort telle que préconisée par certains a été abolie depuis belle lurette.
»J’invite les populations au calme et à la retenue et que les familles directement impactées par ce drame, et qui se constitueront, forcément et j’en suis convaincu, partie civile, auront la possibilité de se rapprocher de la juridiction d’instruction qui sera saisie pour obtenir quotidiennement des informations sur l’avancée de la procédure. Toutes autres initiatives qu’ils soient contraires aux lois de notre pays expose leurs auteurs aux sanctions pénales’’, a-t-il conclu.
ZSO/ANM/FSS
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