Libreville, 10 décembre 2023 (AGP) -Le président de la Transition, le Général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, a tenu à mettre en garde, samedi dernier à Ndendé, les agents de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), qui menacent de plonger le pays dans le noir, en réponse aux préoccupations des populations sur les perturbations occasionnées par cette société, indique un communiqué de la présidence gabonaise.
Au sujet des récentes revendications de la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon, ayant entraîné une perturbation de la desserte en eau et en électricité, le président de la Transition a marqué son indignation lors de sa prise de parole, martelant aux responsables de ladite structure de prioriser le bien-être minimum des consommateurs et faire preuve de responsabilité, en dépit de leurs revendications sociales.
«Qu’ils nous plongent dans le noir et je verrai là où ils seront (…) Ces agents n’ont pas encore compris qu’ils doivent passer par le service militaire. Qu’ils nous mettent tous dans le noir et je verrai là où ils iront. Je demande au service de renseignement de me sortir les fiches de chacun des membres de ce syndicat qui se croit plus fort que l’Etat. Je veux des fiches qui déterminent là où ils résident, et ils comprendront. Vous allez les chercher maison par maison», a martelé le chef de l’Etat.
Ajoutant qu’«ils ne sont pas les seuls diplomés ou ingénieurs de ce pays. Parmi vous, il y a aussi des diplômés. Par conséquent, ce n’est pas 2500 agents qui vont nous emmerder, on a plus de 100 milles dossiers en attente de recrutement à la Fonction publique et parmis ces dossiers, il y a des ingenieurs. S’ils ne veulent pas travailler, on les remplacera par d’autres gabonais. Ils n’ont pas encore compris la notion de changement. Qu’ils comprennent que nous sommes dans un Etat d’exception».
Au-delà de cette mise en garde, il y a tout de même la nécessité, pour les autorités, de régler en profondeur la question de la SEEG, en opérant à sa restauration et sa restructuration, afin qu’elle redevienne un outil de souveraineté au service des populations.
SN/FSS
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